Trop grand, trop fort, trop LeBron James : back to 2003 et la Summer League du King, âmes sensibles s’abstenir

Le 10 juil. 2017 à 21:11 par Tom Crance

Après avoir mené son lycée – St. Vincent-St. Mary jusqu’au titre national, le jeune Bron se déclare éligible à la Draft, après avoir tenté de contourner le système en se présentant un an plus tôt. Coquin va. La suite, tout le monde la connaît. Cleveland va récupérer le molosse et obtenir, grâce à lui, le premier titre de son histoire en 2016. Mais avant cela, King James a nettoyé tous ses vis-à-vis depuis son arrivée dans la Grande Ligue en 2003. Retour sur sa Summer League.  

Tes highlights à 18 ans ? Oh que c’était bon l’époque Call of Duty. Tu étais un de ces joueurs moyens qui luttaient pour se faire respecter, toujours prêt à en découdre, tu étais pourtant noyé dans la masse. A chaque fois que tu te prenais un coup de snip, toujours la même chanson : ‘tricheur, c’est un bug il a pas pu me voir’, ‘l’IA est trop fort’, etc. Bref, tu étais un joueur classique de Summer League, qui vivait pour se faire remarquer. De l’autre côté du terrain, Diablox9 dans le corps d’un athlète en avance sur son temps. Au-delà de ses statistiques durant la compétition, (15,8 pions, 7,3 rebonds, 4,3 passes) c’est avant tout la présence de LeBron, son impact et son côté valuable, au-dessus du lot, qui saute aux yeux. Des dunks, des no-look passes, des transitions éclairs, des claquettes, du talent et de l’arrogance. Beaucoup d’arrogance, mais peut-on lui reprocher ses excès de confiance quand on connait son parcours ? Indéniablement non. LeBron James, meilleur joueur de sa génération, n’a pas attendu la NBA pour faire étalage de son talent. Dans la continuité du body language qui est le sien depuis qu’il a rejoint l’Association, le LeBron James de Summer League dégage aisance, supériorité intellectuelle comme physique, confiance, force et sentiment de domination.

Pour le plus grand plaisir de vos rétines, revivez les plus belles actions du prodige d’Akon durant la ligue d’été. A noter que plusieurs de ses futurs coéquipiers ne croyaient pas en lui, ni en sa capacité à devenir un grand joueur pour l’équipe. L’histoire se chargera de répondre. 

 Source : SLAM