Summer League de Las Vegas, les joueurs à suivre : les freaks, les rookies, les gars chelou, on vous dit tout !

Le 07 juil. 2017 à 18:48 par Giovanni Marriette

Markelle Fultz
source image : youtube

Allez c’est reparti, comme si la nuit servait à dormir. Bah voyons. On remet donc le couvert dès ce soir avec la première soirée de Summer League de Las Vegas. Les SL d’Orlando et Utah ont servi d’apéro dans des salles un peu vides, place désormais au plat de résistance avec 24 équipes engagées et déjà quelques phénomènes à surveiller de près. On fait le point tranquillement, franchise par franchise, histoire de ne rien rater ?

Los Angeles Lakers : là c’est facile, on guettera évidemment les grands débuts de Lonzo Ball sous ses nouvelles couleurs, en espérant que ce ne sera pas son père au sifflet. Gros focus également sur Brandon Ingram, qui tentera de profiter de la sauterie à Sin City pour montrer ses nouveaux muscles et de grosses prétentions pour 2017/18. Ivica Zubac ramènera également son flow, ainsi que David Nwaba dont vous connaissez tous le CV.

Cleveland Cavaliers : outre le minuscule Kay Felder et le gargantuesque volleyeur Edy Tavares, les Cavs nous offrent cette année une tripotée de randoms aux noms tous aussi incroyables les uns que les autres. Andrew White, Casey Prather, Sir’Dominic Pointer, Roosevelt Jones et Gerald Beverly enchanteront vos nuits, alors qu’un certain Sam Cassell Jr fera ses débuts avec un jersey NBA. Oui, c’est bien son fils.

Golden State Warriors : on nous annonce quelques têtes connues côté Dubs puisque pas moins de trois champions NBA seront sur les parquets cette semaine. Mais calmez-vous car il s’agit de Patrick McCaw, Damian James et Kevon Looney. On souhaite également une très bonne Summer League à Chris Boucher.

Dallas Mavericks : quelques belles têtes d’affiche côté Mavs, avec en premier lieu les premiers pas de Dennis Smith Jr, attendu comme un futur titulaire mais qui devra déjà démontrer qu’il est capable de jouer face à des mecs de DM4. Dorian Finney-Smith sera également de la partie et on n’en parle pas assez, alors que Nicolas Brussino, Yogi Ferrell et A.J. Hammons seront les autres NBAers connus du roster. Et si ça, ce n’est pas excitant, nous on se met au curling.

Phoenix Suns : le roster des Suns aura un âge moyen de 14 ans et demi, soit deux ans de moins qu’en saison régulière. Six joueurs draftés par la franchise du Colorado dont les sophomores Dragan Bender, Marquese Chriss et Tyler Ulis puis le très attendu Josh Jackson. On aura également un oeil sur Derrick Jones Jr et ses gros moulins en plein match, ainsi que sur le jeune David Stockton, fils de mais déjà devenu vieux depuis le temps qu’il squatte chaque année la SL de Vegas en pensant que c’est la NBA.

San Antonio Spurs : là aussi quelques têtes connues et d’autres beaucoup moins. Davis Bertans croisera la route de Jarom Blossomgame, Cleanthony Early celle de Cady Lalanne et Bryn Forbes celle de Livio Jean-Charles, alors que la fanbase si souriante des Spurs n’aura d’yeux que pour les progrès de Dejounte Murray.

Chicago Bulls : les tenants du titre are back mais cette fois-ci sans leur MVP Jerian Grant (melon) ni Bobby Portis, puisque personne n’a remarqué que cette homme était en fait… Black M. Denzel Clutch Valentine sera lui bien de la partie, tout comme Cameron Payne, Kris Dunn et Lauri Markannen. Big up pour finir à Ryan Arcidiacono pour travailler l’articulation et à Bradley Heslip, en un seul mot bien sûr.

Washington Wizards : autant vous prévenir, le rédacteur a du reprendre son souffle plus d’une fois pour les Sorciers. Non pas pour vous annoncer la présence d’Ike Diogu, Chris McCullough ou Daniel Ochefu que les plus fous d’entre vous connaissez par cœur, ni d’ailleurs pour souhaiter la bienvenue à Daniel Hannibal. Plutôt car le roster des Wizards est constitué quasi-entièrement de presque gens connus… Un presque Shelvin Mack (Sheldon Mac), un presque David Robinson (Devin Robinson), un presque Jalen Rose (Jalen Ross) et un presque Michael Youn (Michael Young). Ok, donc on est dans ISS Pro là…

Atlanta Hawks : on y voit assez clair en Géorgie puisque plusieurs “débuts de Freak” seront sur les planches dès ce soir. On pense à Taurean Prince qui ressemble définitivement plus à Youssoupha que Demarre Carroll, on pense à DeAndre’ Bembry et son apostrophe ou encore au rookie John Collins. Autre bonne raison de voir évoluer les Hawks à Vegas, la présence de deux français. On ne parle pas d’Alain Digbeu et de Pape Sy dont les carrières à Atlanta ont fait pshit mais bien du tout récemment drafté Alpha Kaba et d’Isaia Cordinier qui tenteront l’exploit de se faire une gâche dans les esprits du staff.

Philadelphia Sixers : pas de Ben Simmons ni de Joel Embiid évidemment, mais tout de même du sacré bon pain à se mettre sous la dent, à commencer par le real franchise player des 76ers, j’ai nommé Timothé Luwawu. J.J. Redick est arrivé, il faudra montrer qu’il le tabasse. Nos yeux seront forcément braqués sur Markelle Fultz aka le n°1 de la Draft, alors que l’on est à peu près sûr qu’il y aura des fautes sur le jersey de Caleb Tarczewski et qu’on ne sait pas si Melo Trimble assumera de mettre son prénom sur son maillot.

New Orleans Pelicans : tant de choses à dire sur le roster des Pels qu’on va y aller en rafale. Le staff a ramené toute la famille Cousins (Isaiah et Jaleel, sûrement… des cousins), on découvrira Mashawn Chamberlain, on redécouvrira James Young, on kiffera notre frenchie Axel Toupane qui a un réel coup à jouer, on regardera cuisiner Quinn Cook, on espérera que Peter Jok n’en est pas une et on essaiera de comprendre pourquoi Caleb Tarczewski est à la fois dans le roster des Sixers et celui des Pels. Pfiou.

Los Angeles Clippers : les Voiliers utiliseront cette Summer League pour relancer des jeunes vieux. Kendall Marshall et Hollis Thompson, et pourquoi pas Terrell Brandon tiens. On aura un œil avisé sur David Michineau, on se foutera comme de l’an 40 des perfs de James Bell et on checkera le jeune Kyle Wiltjer arrivé dans le trade de Chris Paul. Voilà, c’est tout.

Boston Celtics : là ça devient plus intéressant. Déjà grâce à Kadeem et Rosco Allen puis à Jabari Bird, pour entretenir la légende celte. Mais surtout, évidemment, car on assistera sans doute aux premiers automatismes entre Jayson Tatum et Jaylen Brown et parce que le simple fait d’écrire cette phrase nous file une érection au doigt. Oui, ça existe. Ah oui, il fallait juste que l’on parle de Perrin Buford et Scootchie Smith. Perrin et Scootchie bordel, on dirait le titre du prochain Disney.

Memphis Grizzlies : le roster des Oursons mêlera une fois de plus les habitués de ce genre de rassemblement à quelques rookies ambitieux. Les connaisseurs de juillet connaissent tous Wade Baldwin IV, Deyonta Davis, Wayne Selden et Jarell Martin, mais ils découvriront cette année Ivan Rabb, tout récemment drafté et promis à un avenir radieux. Pete Pranica et Rade Zagorac complètent le roster, histoire d’emmerder les commentateurs et de les obliger à regarder leurs fiches.

Sacramento Kings : attention gros buzz… De’Aaron Fox, Malachi Richardson, Buddy Hield, Justin Jackson, Georgios Papagiannis, Skal Labissiere et Harry Giles débarquent dans vos PC et on n’avait pas connu pareille excitation depuis les Frères Scott. JaKarr Sampson n’est même plus hype, c’est dire si la jeunesse des Kings a prévu de prendre le pouvoir. Ça va courir, ça va sauter, et on a vraiment très très hâte…

Denver Nuggets : à boire et à manger dans ce roster, on va juste essayer de ne pas vomir. Juan Hernangomez c’est oui, Petr Cornelie c’est bae, Henry Sims et Malik Beasley why not, mais alors le reste on demande à voir. A noter que Dallas Moore s’est trompé de franchise, et on s’excuse pour cette conclusion un peu sortie de nulle part.

Houston Rockets : plusieurs raisons là-aussi de jeter un œil à la Summer League des Rockets. Les lancers à la cuillère de Chinanu Onuaku, le trentième come-back de Ray MacCallum, l’incertitude Zhou Qi, ou encore les perfs de Tim Quarterman ou Troy Williams. le blase à suivre pour se marrer ? George De Paula, c’est cadeau.

Brooklyn Nets : ça travaille vénère à Brooklyn et cette SL sera encore là pour le démontrer. Avec Spencer Dinwiddie et Isaiah Whitehead notamment, mais surtout avec les jeunes pousses Rondae Hollis-Jefferson et le futur très bon Caris LeVert. Coup d’œil furtif pour finir sur Vincent Poirier qui tentera sa chance mais se jaugera surtout dans un premier temps avec une opposition cain-ri.

Portland Blazers : dernière ligne droite, on ne s’essoufle pas. Encore un mec qui a besoin d’un GPS puisqu’on découvre qu’Antonius Cleveland a atterri à Portland. Côté buzz on checkera les perfs du rookie Caleb Swanigan, du blanc qui saute Jake Layman, du Summer League guy Nick Johnson ou encore des NBAers Pat Connaughton, Jorge Gutierrez et R.J. Hunter. Ça vous donne envie ? Nous non plus.

Miami Heat : la principale attraction du Heat à Vegas sera bien sûr Bam Adebayo. Monstre physique, de belles choses entrevues dans ses premières sorties avec Mayami, l’avenir semble radieux et il pourrait confirmer très vite. On essaiera aussi de savoir qui est ce Norvel Pelle, ça nous intrigue.

Minnesota Timberwolves : un groupe de no-names comme on en fait peu. Matt Costello pourrait très bien être un acteur porno ou un chanteur de R’n’b, Jack Gibbs nous vient tout droit de NCIS, et ainsi de suite. La seule particularité du roster qui sera coaché par Ryan Saunders ? Il est constitué uniquement de rookies.

Toronto Raptors : pas mal de noms connus qui ne demandent qu’à prendre des tirs. Jakob Poeltl a prouvé l’an dernier qu’on jouait aussi au basket en Autriche et se fera un peu la main en juillet. Idem pour Pascal Siakam et Fred VanVleet qui ont déjà eu droit à quelques minutes dans la vraie vie. On recense pour finir un certain Goodluck Okonoboh. Tout est dit.

Utah Jazz : grosse attraction que cette équipe du Jazz puisque le backcourt des récents demi-finalistes à l’Ouest sera composé de l’excitant Donovan Mitchell et du toujours attendu Dante Exum. Pour le reste rien de folichon, mis à,part la présence de Julian Wright, de retour en NBA après cinq ans passés entre Acapulco et Punta Cana.

Milwaukee Bucks : on termine avec les Daims et leur projet X. Deux noms pour vous coller devant le PC quand Milwaukee jouera ? Gary Payton Le Fils et Thon Maker. Si avec ça vous n’êtes pas chaud de chez chaud, on n’y comprend plus rien.

Voilà, c’est tout pour le moment, et si vous nous dîtes que ce n’est pas assez on ne peut plus rien pour vous. Allez, sieste.