Officiel : Tony Snell prolonge à Milwaukee pour 4 ans et 46 millions de dollars, du soldat de qualité
Le 01 juil. 2017 à 07:09 par Bastien Fontanieu
Il était une des surprises, des satisfactions des Bucks cette année. Dès l’ouverture du marché, la franchise du Wisconsin n’a pas hésité et a mis un verrou sur Tony Snell : le sniper restera à Milwaukee jusqu’en 2021.
Certes, il pourra être transféré avant ça, mais son contrat indique bien qu’il est lié à la maison de Giannis pour les quatre prochaines saisons. Et côté Bucks, il y a de quoi se frotter les mains en voyant le nouveau management réaliser cette opération. Car s’il y a bien un garçon qui s’est fait une place dans la rotation de Jason Kidd alors qu’il n’était pas attendu, c’est Monsieur Snell. Transféré à l’automne dernier contre un paquet de Twix et un joueur de basket s’appelant apparemment Michael Carter-Williams, Tony débarquait à Milwaukee avec une réputation peu souhaitée. Shooteur de série, capable de planter avec plaisir mais sans régularité, bon défenseur sur l’homme mais pas de quoi en faire un joueur important dans une rotation d’équipe de Playoffs. Sauf que ça, c’était sous Fred Hoiberg et son magnifique cadre de développement. Une fois dans les mains de J-Kidd, le natif de Riverside en Californie a trouvé sa place et est devenu un élément fondamental dans la réussite des Bucks.
Il faut dire que, statistiquement parlant, Tony Snell a réalisé le jump qu’il fallait pour s’affirmer chez les grands : 8,5 points de moyenne à plus de 40% de réussite derrière l’arc, auxquels ajouter près de 3 rebonds et 1 interception, le genre de contribution qu’on aime avoir chez son 3 and D de base. Car Tony a bien respecté ce rôle, du début à la fin de la saison, sans broncher. Directement installé dans le cinq de départ, Snell a participé à 80 rencontres dont… 80 en tant que titulaire, ses longs bras apportant une aide supplémentaire en défense et ses 2 bombes par match permettant à Giannis et compagnie de profiter d’espaces plaisants sur les lignes de pénétrations. Un changement d’image qui a été récompensé par cette prolongation contractuelle, une qui doit aussi faire marrer les fans des Bucks en voyant ce qui a été dépensé par certaines franchises sur des joueurs du même registre. Quand on voit Allen Crabbe prendre 75 millions sur 4 ans et Tony Snell prendre 30 millions de moins pour un rôle et une production quasi-similaires, on peut avoir le sourire dans le Wisconsin.
Mais le business des autres n’est pas le leur. Pour l’heure, c’est dans le camp de Snell qu’on lève un toast, à un début de carrière qui semblait mal parti chez les Bulls mais s’est joliment modifié à Milwaukee. Cheers.
Source : ESPN