Stan Van Gundy reçoit le Rudy Tomjanovich Award : la moustache préférée des médias récompensée

Le 27 mai 2017 à 15:46 par Benoît Carlier

stan van gundy
Source image : Benoît CARLIER - TrashTalk

Movember est passé depuis six mois mais la moustache est toujours à la mode en NBA. Le charismatique entraîneur des Pistons a été honoré du Rudy Tomjanovich Award par les suiveurs de la Grande Ligue au quotidien.

Avec les années, le rôle de head coach est devenu de plus en plus exigeant avec des obligations médiatiques avant, après et même pendant les matchs. Si certains ne cachent pas leur agacement face aux questions parfois répétitives ou insignifiantes des journalistes – on ne compte les mises en PLS suite à un croisement de regard avec Gregg Popovich en conférence de presse – d’autres jouent le jeu et mettent la langue de bois de côté pour délivrer des analyses censées et non-censurées pour le plus grand plaisir des médias. Cette année, Steve Clifford, Mike D’Antoni, David Fizdale, Brad Stevens et Stan Van Gundy faisaient partie des finalistes pour le Rudy Tomjanovich Award récompensant l’entraîneur le plus professionnel et coopératif avec les médias et les fans. C’est finalement la moustache la plus célèbre de la Ligue qui a été récompensée par un panel de journalistes membres de la Professional Basketball Writers Association.

Le célèbre entraîneur des Rockets entre 1992 et 2003 qui a réalisé le back-to-back en 1994 et 1995 était réputé pour son attitude irréprochable et son respect envers les médias. Depuis quelques années, il prête son nom à ce nouveau trophée honorifique décerné à Steve Kerr en 2015, Dwane Casey en 2016 et donc SVG en 2017. Les Pistons ont vécu une saison difficile marquée par la longue absence de Reggie Jackson et les difficultés d’Andre Drummond à confirmer sa saison de All-Star. Detroit n’a pas pu accrocher les Playoffs avec ses 37 victoires mais le sosie de Mario n’a jamais lâché ses protégés tout au long de la saison et a offert quelques réactions priceless aux journalistes en sortie de défaite. Le genre de déclaration en or pour les médias qui n’ont même pas à réfléchir deux secondes pour trouver leur Une du lendemain. Un langage sincère qui a fait la différence au moment de récompenser l’entraîneur qui facilitait le plus le travail de la presse cette année.

Le communiqué ne dit pas si JVG a mis le couteau sous la gorge de ses confrères pour récompenser son frère. Mais c’est un titre mérité pour la double casquette des Pistons qui, malgré une campagne 2016-2017 difficile, sera bien de retour sur le banc de la nouvelle enceinte de Detroit l’année prochaine.

Source texte : ESPN