Draymond Green se fout de la charité : “Kelly Olynyk est un dirty player, et je respecte pas les dirty players”
Le 09 mai 2017 à 06:48 par Bastien Fontanieu
Dans la famille L’hôpital qui se fout de la charité, on demande le cousin ! Draymond Green s’ennuie peut-être pendant les Playoffs, en tout cas il a envoyé un bon coup d’huile sur le pauvre Kelly Olynyk.
Voilà encore des déclarations qui ne vont pas arranger son image ni sa cote de popularité. Déjà qu’il était particulièrement détesté aux quatre coins du globe à cause de son jeu agressif, ses déclarations choquantes, son trashtalking et le fait qu’il reçoit un traitement favorable des arbitres sur les fautes techniques, Draymond a pris un bidon d’essence et aspergé le tout sur le brasier qui l’entourait. En effet, en déplacement à Utah et réalisant son Dray Day Podcast avec Marcus Thompson II, le couteau-suisse des Warriors s’est penché sur les histoires concernant Kelly Olynyk. Quelles histoires ? Celles de son altercation récente avec Kelly Oubre, et l’image qu’il peut véhiculer, celle d’un joueur parfois borderline. Alors que le quatrième membre des Hanson est plutôt du genre lent et calme en apparence, certains dans les coulisses du circuit le pointent du doigt pour sa capacité à surfer sur le limite-limite. Kevin Love, qui s’était déboîté l’épaule sur un rebond musclé il y a deux ans, avait justement souligné ce fait pour la première fois. Du coup, lorsque Green voit ça, il met son bonnet de bain et plonge tête la première dans la piscine : attention, pour ne pas fracasser son téléphone en lisant ses propos, il faut se préparer.
Kelly Olynyk est un dirty player, sérieux… Il joue salement. C’est un dirty player, vraiment. Et je respecte pas les gars qui jouent comme ça. Alors je sais que ce n’est pas le meilleur joueur de l’histoire, donc peut-être faut-il qu’il joue ainsi, mais tu ne fais pas ça… c’est juste sale. Franchement, je ne le respecte pas.
Il y a une grande différence avec le fait de connaître toutes les petites ficelles du jeu, car les appliquer ne veut pas forcément dire blesser un joueur adverse. Sérieux, il a essayé de déboîter son épaule (Kevin Love), ce mec est un dirty player. Il veut essayer de blesser certains joueurs, et je ne m’associe pas à cela.
Double 360, triple moulin et finition coude dans l’arceau du foutage de gueule, quand on connaît le dossier de Draymond Green. Après tout, on parle d’un mec qui a déjà mis son genou dans les couilles de Steven Adams, son pied dans la tête de James Harden et visé une autre zone sensible chez LeBron. Et encore, on ne mentionne là que trois feuilles de son énorme CV, sachant qu’il a fait plus d’une saleté dans sa carrière. Mais c’est ça aussi, de vivre à l’époque du All-Star des Warriors. Quand il voit un sujet sensible et qu’il peut sortir une énormité pour attirer l’attention, il fonce sans hésiter. Quand il peut d’ailleurs en caser une sur ses adversaires en sachant très bien qu’il est meilleur à titre individuel, il s’offrira le luxe de parler, même si cela ne le concerne pas directement. Pour envenimer n’importe quelle affaire ? Rien de mieux que Draymond. Alors certes, on peut ne pas se marrer en le voyant sortir de telles stupidités, mais n’est-ce pas là ce à quoi Green nous a habitué depuis quelques années ? Assumant ses propos jusqu’au bout et assurant sa part du job sur le terrain, le numéro 23 s’amuse et si cela peut encore plus chauffer les futures finales de conférences, on prend.
Draymond Green ne respecte donc pas les dirty players, ce qui est logique sachant qu’Andre Drummond ne respecte pas les mauvais tireurs de lancers, Russell Westbrook ne respecte pas ceux qui tournent en TD et Chris Paul ne respecte pas ceux qui ne remportent pas de matchs en mai.
Source : Dray Day podcast