Les Rockets humilient San Antonio, 126 à 99 : allô Houston, on a aucun problème !

Le 02 mai 2017 à 06:12 par Bastien Fontanieu

James Harden
Source image : Montage YouTube

On s’attendait à un Game 1 serré entre Spurs et Rockets, histoire d’annoncer une série tendue entre deux rivaux du Texas. Malheureusement pour les fans de San Antonio, il n’y a pas eu de match : juste une grosse claque dans la gueule.

Après un premier tour plutôt contrôlé face au Thunder, les hommes de Mike D’Antoni se rendaient chez leur voisin du même state pour tenter de voler un des deux premiers matchs de la série. Le AT&T Center, ils s’y étaient justement déjà imposés cette saison, les copains de James Harden. Mais pas de cette façon, pas de cette manière, pas avec une telle puissance offensive, une telle discipline défensive, un tel écrasement de la première à la dernière minute. Pour faire simple ? Disons que San Antonio n’a jamais pris une aussi forte gifle en une mi-temps (69-39). Oui, vous avez bien lu, trente points d’écarts créés par un plan de jeu aussi simple que respecté côté Rockets. Défense intelligente, rotations millimétrées, pas besoin de faire d’efforts incroyables, juste rester droit en attendant que la faible attaque des Spurs se flingue toute seule. Car elle était bien faible, hier soir. Et derrière ? Galoper, cavaler, courir, pour créer des situations de points faciles, et un décalage inévitable proposé par un spacing quatre étoiles. Oui, ce lundi, ce sont bien les Rockets qui avaient l’air d’être les grands favoris de cette série, en mettant deux pieds sur la joue de la franchise de San Antonio, le ballon entre les mains, le sourire sur les lèvres.

Onze points d’avance à la fin du premier quart, trente d’avance à la pause, dans ce type de scénario on se dit que le barbu candidat MVP est forcément en feu… non ? Et bien, non. Si James Harden fût exceptionnel de sérénité, de calme, de lecture, de tout ce qu’il a montré jusqu’ici cette saison, c’est bien une partition collective qui a permis aux Rockets de tabasser les Spurs en 24 minutes, la deuxième période étant une sorte de garbage time géant avec deux embrouilles et trois fans encore présents. Patrick Beverley, Ryan Anderson, Clint Capela, Trevor Ariza, Nene, Lou Williams, Eric Gordon : tous les joueurs de Houston entrant sur le parquet trouvaient un moyen de faire la différence. Quand l’un faisait son job en défense, l’autre artillait du parking. Et quand Michel faisait l’extra-passe nécessaire, Philippe revenait en contre-attaque pour frustrer les Spurs. Sommet de la domination collective des Rockets hier soir, les propres soldats de Gregg Popovich tombaient dans le piège habituel, celui de vouloir participer au rythme de jeu des fusées. Et malheureusement pour eux, ils n’ont ni la puissance offensive, ni la jeunesse, ni les cannes pour se faire. Un seul match de joué, retenons-le, mais une bonne claque dans la gueule des Spurs : Houston n’est pas venu pour courir et faire mumuse en contre-attaque, ils sont venus pour prendre deux matchs à San Antonio.

Les cinq matchs joués face au Thunder étaient un amuse-bouche, pour cette équipe de Houston qui a l’air déterminée à vouloir redéfinir la hiérarchie dans le Texas. Game 1 pour les Rockets, rendez-vous mercredi au même endroit, pour voir si Pop fera les ajustements nécessaires…

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