PlayGround VOL.1 by CourtCuts : sept villes de province visitées pour une fat déclaration d’amour au streetball
Le 01 mai 2017 à 11:00 par Giovanni Marriette
Si vous êtes un habitué des réseaux sociaux et du basket français, vous êtes forcément tombés un jour ou l’autre sur les Top 10 de CourtCuts. Un concept imaginé par Julien Bonnet, ayant pour but de rappeler aux français que les Gérard et Jean-Michel des divisions inférieures montaient parfois aussi haut que nos stars NBA. Adios les lattes des parquets, le docu PlayGround VOL.1 se déplace cette fois-ci sur les terrains de street et nous fait visiter sept villes de province, pour nous rappeler que les playgrounds sont les maternités du basket en France. Et pour nous rappeler également que si le bitume a connu une évidente chute de fréquentation et de hype après l’époque dorée des and-one mixtapes, certains spots méritent encore et toujours le coup d’œil.
Une estafette avec un beau sticker CourtCuts, deux nomades armés d’une caméra et let’s go. Accompagné de son pote Max Ouheirerre, c’est donc pour un tour de France des playgrounds que Julien Bonnet s’embarque dans ce docu de 51 minutes faisant la part belle aux ambiances chaudes des terrains de street. Ici pas de lay-up poliment effectués, pas de free-throws et pas de hack. Lyon, Strasbourg, Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse et Montpellier, sept villes visitées et autant de cadres et d’ambiances différentes, avec un seul leitmotiv, faire la promotion du street et prendre la température sur et au bord des terrains.
Si le hasard nous offre en entrée des phénomènes que l’on connait bien chez TrashTalk puisque les Lyonnais Ludovic Lamegarde ou Rick Empilo sont des têtes connues à l’Ain Star 3×3, on se rend compte au fur et à mesure des kilomètres parcourus que le basket de rue n’a pas dit son dernier mot en France. Les joueurs et le public présents se prennent au jeu et les sessions de basket viennent réconforter notre équipe de tournage qui enchaîne les rencontres aussi vite que les orages qu’ils prennent sur la tronche. Du Parc Blandan à Lyon jusqu’à Croix d’Argent à Montpellier (le fief de l’ami Julien), en passant par la bise à un merveilleux papy à Strasbourg, les images s’enchaînent au rythme des sourires des ballers, tout heureux de voir qu’il existe encore une flamme street qui ne demande qu’à être ravivée. Les héritiers des Moustapha Sonko ou autres Amara Sy sont là, cachés quelques part et le projet CourtCuts est né pour nous le rappeler durant ces 51 minutes d’un combo handle/trashtalking que l’on valide forcément ici. Terrains pas aux normes, paniers pas aux normes, mais c’est cela aussi le streetball, se rassembler autour d’une planche, d’un cercle et d’un ballon histoire de se la donner dans la bonne humeur.
D’autres projets viendront peut-être, mais big up en tout cas à Julien Bonnet pour une initiative qui sera forcément accueillie avec le smile par tous les ballers français. Et, histoire de faire d’une pierre deux coups, vous savez désormais où vous arrêter la prochaine fois que vous passerez dans l’une des sept villes présentées dans ce film.
Le résultat des votes des journalistes (7 points pour une première place, 6 points pour une deuxième place, etc etc…).
Pour prendre part au vote et faire de votre ville la plus fat de France en ce qui concerne le streetball, rendez-vous sur les pages Facebook et Twitter de CourtCuts !
- Montpellier : 50 points
- Bordeaux : 46 points
- Lyon : 37 points
- Lille : 36 points
- Toulouse: 33 points
- Strasbourg: 26 points
- Nantes: 26 points
PlayGround VOL.1 from CourtCuts on Vimeo.