Joueurs satisfaisants cette saison – les avis de la rédaction : qui vous a fait kiffer ?
Le 24 avr. 2017 à 11:03 par Bastien Fontanieu
Si les Playoffs gazouillent et la saison régulière nous semble déjà bien lointaine, il convient de jeter un petit coup d’oeil dans le rétroviseur, histoire de faire le point sur une grosse année en NBA : joueurs satisfaisants, garde à vous !
Ils sont nombreux, à avoir ambiancé notre été dernier et poussé nos espoirs à être décuplés avant la reprise. On parlait d’eux avec timidité, un peu d’espoir mais pas assez pour crier notre amour haut et fort… puis ils ont régalé en l’espace de quelques mois. Retour sur ces quelques têtes bien marquantes, qu’on attendra encore plus l’année prochaine, après leur magnifique campagne 2016-17. Et n’oubliez pas de partager votre avis, car c’est tout ce qu’on souhaite sur ce type de papier !
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David : Erik Spoelstra
J’ai hésité un moment. Niveau joueur, j’ai bien évidemment pensé à Jokic, mais aussi Rudy Gobert qui a pris une ampleur de dingue. Mais je crois que je vais donner ma voix à Erik Spoelstra qui a mené aux portes des Playoffs un groupe qui semblait bien bancal en octobre, et qui a dû apprendre à vivre sans ses leaders des saisons passées. C’est dire le taf de Spo. Qu’on lui file vite un roster compétitif, car quand on voit les chèvres avec du matos de luxe qui n’en font rien, ça fout les boules.
Ben : Rudy Gobert
Il fallait être Espagnol ou totalement hypocrite pour ne pas voir les progrès affichés par notre Tour Eiffel nationale cette saison. Non seulement il a dominé toute la Ligue au contre (2,6 crêpes sarrasin de moyenne par match) mais il a franchi un cap offensivement ces derniers mois. Si bien qu’aujourd’hui, on est en droit d’attendre un bon 20-14 des familles tous les soirs de l’année. Pour ne rien gâcher, Rudy crie ses objectifs haut et fort, et tant pis si ça fait peur aux voisins.
Alexandre : John Wall
Plus de 23 points, 10,7 passes décisives, 2 interceptions de moyenne, du leadership et de l’énergie à revendre. Wall a passé un cap cette saison, il a prouvé qu’il est un vrai franchise player. Il est une contre-attaque à lui tout seul, il s’améliore dans sa qualité et ses choix au tir, il est un des meilleurs passeurs de la ligue et il n’aura que 27 ans en septembre prochain…
Giovanni : Rudy Gobert
Bah oui les gars. Parce que quand on parle de Rudy on ne parle plus seulement d’un rempart défensif flippant pour les attaquants, on parle aujourd’hui d’un mec sur qui l’on peut compter en attaque grâce à sa faculté à finir les pick and rolls ou à aller gratter du rebond offensif. Appliqué en attaque et monstrueux en défense, Rudy mérite son nouveau contrat parce qu’il fait tout simplement partie des meilleurs pivots de NBA. Pas franchise player et il ne le sera sûrement jamais, mais probablement déjà le joueur le plus important de son équipe, qui ouvre grand la bouche et qui enchaîne le plus souvent par les actes. Cocorico bordel.
Anthony : Isaiah Thomas
Ça parait tellement évident aujourd’hui. Mais, honnêtement, qui l’eut cru en début de saison ? Déjà All-Star l’an passé, on pensait qu’IT avait atteint son peak… Que nenni ! Le lutin vert a encore énormément progressé cette saison (il finira certainement deuxième au MIP), Isaiah Thomas a ni plus ni moins porté sur son dos l’attaque des Celtics et les a emmenés jusqu’à la première place à l’Est. En fait, Isaiah avait bel et bien raison, personne ne peut contenir The Little Guy et son premier pas. Tellement fort qu’il ne devrait pas être loin du Top 5 au classement du MVP. Tellement fort qu’il assume son statut en Playoffs malgré la tragédie qu’il a vécu… Le petit homme est devenu grand.
Bastien : Nikola Jokic
Du basket intelligent, l’envie de mettre ses copains en avant et un crâne bien fait dans un corps de skinhead. Fabuleux pour Denver cette saison, Jokic a même fermé des bouches quand il fallait planter des matchs à 40 points, ce qui l’a propulsé dans les grands intérieurs d’aujourd’hui et de demain. Certes, il a ses limites en défense et est encore bien jeune, mais quelle merveille de QI basket et de technique sur le terrain… Que de l’amour.