LeBron James a commencé fort : 32 points, 6 rebonds et 13 passes, un King déterminé

Le 16 avr. 2017 à 03:52 par Bastien Fontanieu

Sur ce Game 1 remporté in extremis par les Cavs, LeBron James a régalé ses fans et fermé la bouche de certains détracteurs concernant sa potentielle fatigue : nope, le monstre est même au top de sa forme.

Alors évidemment, ce n’est pas aujourd’hui que nous allons faire l’éloge du jeu de Cleveland. Car comme expliqué dans le récap officiel de la rencontre, c’est un double-visage qui a été proposé par le champion en titre. Un séduisant avec son King aux commandes, et un frustrant avec des cadres démotivés. Une fin de match qui aurait pu se transformer en véritable drame dans l’Ohio, mais heureusement les Cavs faisaient le nécessaire au bon moment. Cela passait, notamment, par cette fameuse prise à deux gérée par LeBron et J.R. Smith sur Paul George. L’ailier des Pacers ayant la balle de match entre ses mains, il fallait bien le forcer à devoir transférer la patate chaude à quelqu’un d’autre : mission accomplie, gamelle de CJ Miles au buzzer et victoire en poche. En conférence de presse, LeBron préférait la jouer discret en mettant plutôt en avant le plan mis en place par Tyronn Lue. Vraiment…? Allez, on va le croire pour une fois sur cet aspect, mais on a surtout vu un monstre possédé en tout début de rencontre, lorsqu’il fallait donner le ton à ses coéquipiers.

Une passe merveilleuse pour Channing Frye en mode laser, un alley-oop impossible envoyé par Kyrie Irving, un contre refusé sur CJ Miles mais le message envoyé : LeBron était partout dès l’entame de match. C’est ce qu’il fallait, d’ailleurs, pour que les Pacers ne se croient pas capables de l’emporter on the road. D’une efficacité remarquable sur la plupart des situations offensives, James alternait entre mode locomotive au poste et finitions musclées sur des intérieurs, histoire de gaver sa ligne et garder son équipe au top. Mieux, en seconde mi-temps, il basculait dans la distribution, avec une défense d’Indiana qui se focalisait sur lui. Alors certes, aux lancers comme en fin de match les sourcils étaient froncés, mais on ne pouvait que soupirer en voyant l’entrée de LeBron dans ces Playoffs 2017. Une sorte de rappel immanquable, devant la loi qu’il impose à l’Est depuis tant d’années : c’est quand il veut, où il veut et de la façon qu’il veut. Et si ce Game 1 ne fût pas collectivement le plus accompli, la perf individuelle était – elle – remarquable.

Fatigué, le LeBron ? Certainement pas : 32 points, 6 rebonds, 13 passes, 3 interceptions, 12/20 au tir, 2/3 à distance et d’autres goodies. On l’attend plus autoritaire, plus défensif, mais comme d’habitude… ce sera quand il veut, où il veut et de la façon qu’il veut.


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