Karl-Anthony Towns claque 37 points, Rubio finit le boulot aux lancers : Wolves win !

Le 29 mars 2017 à 05:44 par Bastien Fontanieu

Triste défaite pour les Pacers au finish hier soir, alors que la victoire leur tendait les bras. Paul George et ses potes sont tombés sur un gros Karl-Anthony Towns et un Ricky Rubio toujours aussi malin…

Quoi de plus triste, que de perdre sur trois lancers donnés aux adversaires, quand on joue à domicile ? Ce mardi, les fans venus s’amasser au BankersLife FieldHouse étaient particulièrement vénères en quittant leur arène, frustrés de voir leur équipe perdre alors que tout était aligné dans le sens de la gagne. Un gros Monta Ellis, un Paul George divin, Jeff Teague dans ses oeuvres, tout ce qu’il manquait c’était… de la défense et un finish sérieux. Car c’est bien cette fin de rencontre qui tuait les Pacers, dans une lutte toujours aussi disputée pour les Playoffs à l’Est. Bougon, PG pétait un plomb après la défaite, considérant que ses gars n’en voulaient pas assez et qu’il n’obtenait pas autant de ballons que souhaité dans le money-time. Le problème, c’est que c’est avant tout dans leur propre moitié de terrain que l’armée d’Indianapolis se tirait une balle dans le pied, en laissant deux hommes sauver les Wolves de la défaite. Karl-Anthony Towns, toujours aussi infernal alors qu’il n’est que dans sa deuxième saison professionnelle, et Ricky Rubio, profitant justement de cette fin de rencontre chaotique pour gratter trois lancers décisifs à quelques secondes du buzzer.

Imaginez, deux points de retard, Jeff Teague qui défend sur l’Espagnol, et derrière un écran brouillon cette soudaine explosion des bras sous les yeux de l’arbitre. Ricky sentant son adversaire le toucher au niveau du bras, l’intéressé exagère le contact par expérience et force l’homme au sifflet à le récompenser. Impeccable sur la ligne jusqu’ici, Rubio ajoutera un parfait trois sur trois qui donnera un point d’avance à ses Wolves. Et derrière, quelle équipe fera le stop défensif nécessaire pour l’emporter ? Minnesota, s’échappant de l’Indiana avec une victoire aussi improbable qu’arrachée. La fourberie de Ricky était nécessaire pour y arriver, mais le garçon n’aurait jamais pu être aussi décisif si son pivot n’avait pas déjà passé 40 minutes à pisser sur la raquette des Pacers : 37 points à 12/22 au tir, en donnant la soupe à Thaddeus Young, Myles Turner et compagnie ? Karl-Anthony Towns était toujours aussi indéfendable, toujours aussi relou, à distance comme au poste, gardant les siens dans le match en attendant qu’un copain l’aide dans sa mission. Carton jaune certes pour les hommes de Nate McMillan, mais applaudissements aussi pour les Wolves, qui tenaient jusqu’au bout.

Indiana devait impérativement remporter ce match, sachant que Milwaukee, Atlanta et Miami avaient tous gagné cette nuit. Malheureusement, les Pacers sont tombés sur un intérieur déjà indéfendable, et un meneur bien plus malin qu’eux au finish. Ball game.


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