Les Wizards maîtrisent Indiana 111-98 : podium de l’Est confirmé avec… Otto Porter en franchise player

Le 17 févr. 2017 à 04:58 par Giovanni Marriette

Otto Porter
Source image : youtube

Les Wizards se déplaçaient cette nuit à la Bankers Life Fieldhouse pour assoir un peu plus leur place sur le podium de l’Est après un début d’année civile entamé en mode boulet de canon. Et entre une équipe en pleine confiance et une autre qui cherche encore son identité au mois de février ? Et bien la logique a été respectée. Allez, café et récap.

On a d’ailleurs failli assister à un match psychédélique. Car d’entrée de jeu, c’est donc Otto Porter Jr qui a servi de deuxième réveil à nos petits yeux encore endormis en envoyant trois bombes du parking dans les quatre premières minutes. John Wall est en délicatesse avec son tir mais distribue les cadeaux pour ses potes stationnés derrière la ligne à 3-points et une stat traduit d’ailleurs très bien cette première mi-temps puisque les Wizards sont alors plus adroits derrière l’arc que sur la ligne des lancers (15/29 au final du parking). Otto Porter donc mais également Bradley Beal et Markieff Morris font feu de tous les côtés, et si dans le camp des Pacers Paul George a décidé d’activer le mode endormi, la communauté française d’Instagram est en feu car c’est bien Kevin Seraphin qui prend place dans le cinq majeur d’Indy et qui réalise d’ailleurs un très bon début de match. Remplaçant au pied levé Thaddeus Young dans le starting five, Keke terminera la partie avec 9 points et 5 rebonds en 25 minutes, de quoi constituer dès demain un bel album photo à montrer à ses followers, entre deux épisodes de Naruto et une séance muscu en direct sur Facebook.

Mais revenons au jeu, juste le temps de vous annoncer que non, les Pacers ne savent toujours pas qui ils sont après bientôt 50 matchs. Un Paul George trop maladroit (1/7 de loin, 6/19 au total), un Jeff Teague sur courant alternatif et dépassé cette nuit par un backcourt des Wizards trop athlétique, un Myles Turner encore bien vert face aux bouchers de la capitale et ce sont finalement les vétérans Al Jefferson, Rodney Stuckey et Monta Ellis qui seront les plus en vue ce soir côté Pacers. Sauf qu’en 2017 cette phrase devrait être éliminatoire et c’est donc fort logiquement que les hommes de Scott Brooks vont gérer un match lors duquel ils ne seront jamais menés. Otto Porter rajoutera trois flèches longue distance pour terminer avec 25 points, Markieff Morris fera lui aussi travailler son expérience, John Wall s’occupera essentiellement du service (12 passes), et même si ce dernier fera flipper quelques minutes les fans des Wizards en enchaînant quelques possessions foirées en toute fin de match, un gros chase-down couplé à un dernier three de Porter à zéro degrés en finiront avec les espoirs des locaux. Score final 111-98, logique respectée, c’est l’heure de la pause.

Neuvième victoire en dix matchs pour Washington, la quatrième de suite et un bilan très satisfaisant de 6-1 en février avant d’enchaîner Jazz, Sixers et Warriors pour finir le mois. Les Pacers valident quant à eux une magnifique série de six défaites de suite, histoire de bien effacer… les sept wins consécutives obtenues juste avant. Faudrait quand même pas gagner trop de matchs hein.

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