Meilleure Progression de l’Année 2016-17 : Giannis Antetokounmpo a posé des bases flippantes

Le 02 déc. 2016 à 13:14 par Giovanni Marriette

Giannis Antetokounmpo
Source : youtube

C’est parti pour ce premier point de la saison concernant le trophée de Meilleure Progression de l’Année 2016-17, lors duquel vous pourrez vous apercevoir que quelques unes de nos prédictions de début de saisons sont déjà très lolilol. Et comme on est sympas ? On vous les remet ici, mais tout doux sur les punchlines. On attaque direct avec quelques mentions, histoire de n’oublier personne parce que l’on vous entend déjà hurler d’ici.

Isaiah Thomas, Kemba Walker, Kevin Love, Tobais Harris, Terrence Ross, Otto Porter, T.J. Warren, Kobe Bryant, ma tante et ton oncle. On rappelle également que le statut de sophomore reste un frein à l’obtention du MIP, d’où l’absence logique de quelques monstres. Vous aurez compris que l’on parle évidemment de Bruno Caboclo, mais passons tout de suite au classement.

PlaceSophomoreBilan du mois

10°

Sean Kilpatrick
Patrick, Sean Kilpatrick

On démarre cet opus avec l’arrière des Nets qui symbolise presque à lui seul le début de saison plutôt positif de sa franchise. Révélé la saison passée en atterrissant aux Nets et en profitant de l’opération CFA2 à Brooklyn, Sean profite cette fois-ci de l’absence de Jeremy Lin pour s’imposer comme un leader offensif tout en défendant plutôt très bien. Son carton face aux Clippers l’a mis sur le devant de la scène mais depuis le 25 octobre, personne n’a encore réussi à Kill Patrick et le pote de Bob l’éponge a du coup réalisé un très bon mois de novembre. A confirmer au retour de Sangoten.

Stats 2015/16 : 11,1 points, 1,8 rebonds et 0,9 passe

Stats 2016/17 : 16,1 points, 4,8 rebonds et 2,5 passes

Victor Oladipo
Mr Popo, Victor Oladipo

On attendait monts et merveilles de Mr Popo à Oklahoma City mais les flammes laissées sur la route par Russell Westbrook ne lui permettent pour l’instant pas de briller de son côté. Loin d’être mauvais attention, mais cette saison à OKC, il faudra être très fort pour se faire remarquer si on ne s’appelle pas Russell. Solide mais du coup dans ses moyennes habituelles, Vicky a cependant pour lui une adresse qui a grimpé et un rôle important mais dans une équipe qui compte. Et c’est déjà pas mal.

Stats 2015/16 : 16 points, 4,8 rebonds et 3,9 passes

Stats 2016/17 : 17,3 points, 4,3 rebonds et 3 passes

Julius Randle
kobe bryant

On vous arrête tout de suite, les stats sont en trompe-l’œil. Car si Julius gobe un peu de moins de rebonds cette saison, son rôle ne cesse de s’accroître au sein de la garderie de Luke Walton. Monsieur envoie des triples-doubles dans le plus grand des calmes, Monsieur passe la barre des 20 rebonds et c’est toute la maison Lakers qui se porte très bien cette saison grâce, entre autres, au talent offensif de son jeune intérieur. On notera d’ailleurs que c’est la première fois depuis cinq ans qu’un paragraphe entier de basket ne dit que du bien des Lakers, et ça c’est déjà une petite révolution.

Stats 2015/16 : 11,3 points, 10,2 rebonds et 1,8 passe

Stats 2016/17 : 13,2 points, 8,2 rebonds et 3,7 passes

Tim Frazier
Anthony Davis, TrashTalk Fantasy League

Un prénom de rêve, un nom de rêve et un Anthony Davis qui hallucine depuis le début de saison d’avoir un coéquipier sachant dribbler ailleurs que sur son pied. Déjà transfiguré la saison dernière en passant de Portland à New Orleans, Tim continue son ascension et a passé le mois de novembre avec l’étiquette de leader n°2 des Pels. Le retour de Jrue Holiday lui a enlevé un peu de pression et celui de Tyreke Evans devrait prochainement en faire de même, mais le faux Timmy est en tout cas à son aise en Louisiane et prouve jour après jour qu’il fait partie, notamment, des meilleurs passeurs des Stazounis du basket.

Stats 2015/16 : 5,1 points, 2,2 rebonds et 3,2 passes

Stats 2016/17 : 11,3 points, 3,3 rebonds et 7,5 passes

Clint Capela
Chocolat, Clint Capela

On imaginait que l’international suisse profiterait à plein du basket champagne prôné par Mike D’Antoni… et on ne s’est pas trompé. Clint court , Clint saute, Clint défend, Clint Eastwood et Clint s’éclate. Cible préférée de James Harden sur pick and roll, le jeune intérieur a vu ses minutes passer de 19 à 26 et il le rend plutôt bien à l’ancien moustachu. A 22 ans, le gamin a toute la vie devant lui et l’avenir s’annonce radieux, rendez-vous dans quelques semaines pour grappiller quelques places au classement.

Stats 2015/16 : 7 points, 6,4 rebonds et 1,2 contre

Stats 2016/17 : 12,2 points, 8,6 rebonds et 1,9 contre

Harrison Barnes
kevin durant

En quittant la Californie pour le Texas, Harrison Barnes n’a pas seulement fait de la place à Kevinou, il est également devenu instantanément un franchise player. Un franchise player en papier bulle certes, mais c’est dorénavant à lui de garder Dallas la tête hors de l’eau, ce qu’il réussit donc très bien puisque les Mavs sont à 3 victoires et 15 défaites. Il n’empêche, Harrison joue beaucoup, Harrison marque et Harrison Ford, de quoi faire de lui l’une des progressions statistiques les plus significatives de la saison. Et même si Sim Bhullar serait capable d’être le meilleur marqueur des Mavs cette saison, le garçon a doublé sa moyenne et ça, il fallait au moins en parler.

Stats 2015/16 : 11,7 points, 4,9 rebonds et 1,8 passe

Stats 2016/17 : 20,5 points, 5,6 rebonds et 1,2 passe

Zach LaVine
Trampoline, Zach LaVine

Les Wolves ne tournent pas des masses cette année, Andrew et Charles-Antoine prennent beaucoup de place… mais Zach envoie pour le moment du très sale sur les lignes arrières. 36 minutes (contre 29 l’an passé) mais uniquement au poste 2, un chargeur blindé de balles par Tom Thibodeau et voilà donc Zach en train de prouver définitivement à quelques inconscients qu’il n’est évidemment pas qu’un simple dunkeur venu de Saturne. A quelques millimètres du podium ce mois-ci, le gamin pourrait bien monter sur la boîte en décembre s’il continue sur sa lancée. Faudra juste penser à gagner deux ou trois matchs de temps en temps mais bon, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Sauf si on s’appelle Raymond Felton bien sûr.

Stats 2015/16 : 14 points, 2,8 rebonds et 3,1 passes

Stats 2016/17 : 19,8 points, 3,2 rebonds et 2,6 passes

Dennis Schroder
Jeff Teague Dennis Schroder

C’était annoncé, le départ de Jeff Teague devait propulser Denise sur le devant de la scène. Premier constat ? Le départ de Jeff Teague a déjà propulsé… Jeff Teague sur le devant de la scène. Pour Denise ? C’est également plutôt positif, le petit vient d’ailleurs de claquer son career high avec 31 points, et si l’explosion statistique attendue n’est finalement qu’une petite progression, on mettra ça volontiers sur le compte d’une boutique qui tourne avant tout au collectif avant de compter sur des exploits individuels. Mais ça bosse, ça progresse, et il semble que c’est ça qu’on recherche ici. Gehen, faut poursuivre.

Stats 2015/16 : 11 points, 2,6 rebonds et 4,4 passes

Stats 2016/17 : 15,5 points, 3,1 rebonds et 5,7 passes

George Hill
Rudy Gobert

Alors celle-là, on ne l’avait pas vraiment vu venir. On savait que George Hill allait pouvoir apporter une certaine stabilité à cette jeune équipe du Jazz mais l’imaginer renaître à ce point… L’équation est simple, quand George Hill va, tout va, et les chiffres du meneur cette saison feraient presque passer Trey Burke pour un nullos. Et pendant qu’on nous fait signe dans l’oreillette que Trey Burke est effectivement un nullos, nous on s’incline devant le mois de novembre de l’ancien 2B3 et on a hâte de voir ce que ce Jazz donnera lorsqu’il tournera à plein régime. Ah oui, depuis l’arrivée de George Hill dans l’Utah, Rudy Gobert s’éclate encore plus. Et ça, on achète. Et ça ? On achète.

Stats 2015/16 : 12 points, 4 rebonds et 3,5 passes

Stats 2016/17 : 20 points, 3,5 rebonds et 4,2 passes

Giannis Antetokounmpo
Grèce-Belgique

Le grand winner de notre classement de novembre nous vient du Peloponnèse. Antetokounmpo, Péloponnèse, c’est donc le Scrabble qui sort grand vainqueur de ce MIP Rankings. Ne manquerait plus que le bonhomme joue régulièrement du xylophone sur un mot compte-triple et là on s’inclinerait complètement devant le talent multi-fonction d’un joueur qui sera bientôt capable de faire cuire les saucisses entre deux rebonds et de maquiller les cheerladers à la mi-temps. Octuple-double dans la lunette, Giannis s’est assis sur Milwaukee cette saison et à ce rythme-là c’est la Ligue toute entière qui pourrait bientôt se prosterner devant lui.

Stats 2015/16 : 16,9 points, 7,7 rebonds, 4,3 passes, 1,2 steal et 1,4 contre

Stats 2016/17 : 22,8 points, 8,6 rebonds, 5,9 passes, 2,1 steals et 2,1 contres

C’est tout pour cette première halte de la saison, rendez-vous début janvier pour faire le point sur nos loulous, juste après avoir pris une cuite avec Gérard. Tchuss.

*Stats au 01/12/2016


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