Andrew Wiggins et Karl-Anthony Towns massacrent les Sixers : 60 points et 20 rebonds pour les deux Loups

Le 18 nov. 2016 à 08:21 par Alexandre Martin

Andrew Wiggins
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Les Sixers se sont pointés à Minnéapolis tout heureux d’avoir obtenu au forceps leur deuxième victoire de la saison contre les Wizards la veille. Les Wolves eux, étaient certainement encore frustrés de na pas avoir pu battre les Hornets au Target Center deux jours plus tôt. Très probablement châtiés à coups de trique par Tom Thibodeau  sur les 48 dernières heures, les jeunes loups ont sorti les crocs à l’image des deux fabuleux talents que sont Andrew Wiggins et Karl-Anthony Towns. 

D’entrée Andrew Wiggins a donné le ton avec un mouvement splendide au poste bas, un turnaround shot à une main maîtrisé comme s’il s’agissait d’un geste basique. Très peu de temps après, d’un spin-move magistral de fluidité, Towns passait lui aussi le message à Joel Embiid et ses potes : “Votre soirée va être très longue les gars”. Et ce fut le cas. Il n’y a pas eu de match,  à aucun moment. Il y avait 9 points d’écart au bout d’un quart-temps (27-18) puis les Sixers ont explosé de partout dans le deuxième pour rentrer au vestiaire à la pause avec 28 points de retard (61-33).

Et la seconde mi-temps ne sera qu’un enfer sans fin pour les visiteurs, permettant à Towns et Wiggins de finir leur repas. Car les deux Wolves étaient affamés. L’intérieur – rookie de l’année en 2016 – y est allé de son habituel double-double avec 25 points (à 12/18 au tir) et 10 rebonds auxquels il faut ajouter deux contres. Le swingman – rookie de l’année en 2015 – nous avait déjà gratifié de 47 unités dimanche contre les Lakers et a de nouveau été majestueux au scoring avec 35 points à 14/20 au tir sans oublier les 10 rebonds et 4 passes décisives qui garnissent une ligne de stats très sérieuse donc. Bien sûr, il ne s’agit pas des défenses les plus slides de la Ligue mais c’est toujours bien de faire le boulot dans ce genre de matchs. Reste à voir si les deux seront capables de faire gagner leur équipe contre des adversaires plus lourd, en commençant notamment par les Grizzlies dès le prochain match.

Rappelons-le, Karl-Anthony Towns vient d’avoir 21 ans (le 15 novembre) et son pote Andrew en aura 22 en février prochain… Ils font partie des joyaux de cette Ligue et vu ce qu’ils montrent en ce début d’exercice, on est en droit de se demander jusqu’où leurs potentiels vont les emmener, eux et leur meute…