DeMar DeRozan est actuellement intouchable : 40 points à Washington, clutch de chez clutch !

Le 03 nov. 2016 à 03:10 par Bastien Fontanieu

DeMar DeRozan raptors
Source image : Obsev

Déjà chaud depuis le début de la saison, l’arrière des Raptors a remis ça en déplacement à la Maison-Blanche : il va falloir appeler le bureau ovale, car DMDR était encore dangereux ce mercredi.

Est-ce une histoire de contrat à justifier ? De rôle à assumer ? Ou de médaille olympique à faire briller ? Difficile à dire, mais quoi qu’il en soit, DeMar est en ce moment sur une autre planète, enchaînant les performances impériales pour réinstaller Toronto au sommet de la Conférence Est. Lors du tout premier soir de la reprise, l’arrière avait déjà planté la quarantaine face à des Pistons qui ne pouvaient rien faire contre sa bonne sélection offensive. Ensuite, les Cavs avaient pris la trentaine tout en l’emportant au Canada, et c’est Denver qui en avait repris plus de trente lors de la dernière victoire des Dinos. Ce mercredi ? La mission était compliquée à Washington, car les Wizards n’avaient toujours par remporté de match, John Wall était sur un petit nuage, Kyle Lowry se faisait mal lors du premier quart-temps et le public du Verizon Center poussait ses joueurs avec désespoir, priant pour que les troupes de Scott Brooks connaissent enfin le goût de la victoire. D’ailleurs, même en ayant réussi à distancer les hôtes sur certaines séquences, les Raptors ne pouvaient se reposer à cause de la pression imposée par Washington.

Mais que pouvait faire Bradley Beal ? Que pouvait faire Otto Porter ? Auraient-ils dû demander au banc complet de venir défendre sur DeRozan ? Les spectateurs devaient-ils descendre des gradins pour mettre une main devant l’arrière de Toronto ? C’est limite si DeMar aurait pu mettre un bandeau sur ses yeux dans ce money-time divin, les décisions du All-Star étant proches de la perfection en quelques minutes d’action. Patience au poste, régalade à mi-distance, un caviar pour Valanciunas après avoir attiré tout le monde, le bonhomme a même planté son petit trois-points pour mettre un point d’exclamation sur son exceptionnelle performance, les commentateurs de Washington ne pouvant que rire en voyant un joueur vivre une telle zone. 40 points, 5 rebonds et 5 passes, à 14/23 au tir, 11/16 aux lancers et ce quatrième quart exemplaire, DeRozan a surtout réussi à faire mieux que Wall sur cette rencontre, alors que le meneur de Washington était tout simplement possédé. Il faut dire que ses Wizards pouvaient vendre leur mère pour enfin obtenir une victoire, malheureusement il s’avère que même les mamans semblent inefficaces en ce moment lorsqu’on affronte DeMar…

Quand vous n’avez toujours pas marqué moins de 30 points sur une rencontre, que vous remportez la plupart de vos matchs et que vos pourcentages sont propres : difficile de trouver la moindre critique. Les Raptors déroulent, leur meilleur scoreur est en feu, c’est ce qu’on appelle un contrat bien justifié.

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