Débuts réussis pour Dwight Howard à Atlanta : 19 rebonds, grosse défense, des épaules XXL

Le 28 oct. 2016 à 04:19 par Bastien Fontanieu

Source image : @ESPN

S’il fallait dessiner une première quasi-parfaite à domicile, elle ressemblait probablement à celle d’hier soir. Dwight a vécu une nuit complète devant son nouveau public, avec la victoire en point d’exclamation.

Cela se sentait, dès le début. Avant même que le match ne commence, Howard vivait des moments forts devant ses proches. Intronisé dans le cinq et déjà annoncé en dernier, un honneur généralement réservé au meilleur joueur, le pivot gardait un visage concentré mais ne pouvait s’empêcher d’exhiber un large sourire. Car après des mois de frustration, le voilà enfin… à la maison. Vidéo canon pour mettre l’ambiance, manchettes jetées à la poubelle et nouveau numéro dans le dos, la Philips Arena n’avait pas droit aux caméras de TNT mais c’est pourtant bien D8 qui faisait la loi sous les arceaux. Un début de match parfait, qui était notamment ponctué par 9 rebonds en 9 minutes et 15 au total à la mi-temps. Moins servi au poste mais tout de même bien actif dans les airs, le nouveau pivot d’Atlanta imposait sa présence à chaque minute et les joueurs de Washington devaient forcément agir différemment.

Car pendant des années, le gentil Al Horford protégeait l’arceau et permettait du coup à pas mal de monde de se faire… plaisir. Pourtant excellent défenseur, Big Al n’est pas ce que Dwight peut être lorsqu’il est bien dans ses pompes, et Howard a justement montré cela ce jeudi. John Wall ? Obligé d’hésiter sur chaque pénétration. Marcin Gortat ? Fatigué par cette montagne de muscles. Les Wizards avaient forcément du mal à tenir le pivot, qui contrôlait sa peinture et forçait ainsi l’adversaire à devoir changer ses séquences offensives. On le voyait notamment sur des actions qui ne pouvaient pas automatiquement résulter en ajout statistique, Dwight influençait l’attaque adverse par sa simple position dans le rectangle. Et quand les Hawks avaient la balle, ce sont des copains comme Paul Millsap (28 points) ou Tim Hardaway Jr (21 points) qui se régalaient. Le plus marquant ? C’était peut-être ce sérieux montré pendant toute la rencontre, le fameux sourire qui dérangeait tant de monde désormais rangé dans la poche arrière. Boulot d’abord, mumuse après. En 30 minutes d’efforts, Howard a validé une première victoire (114-99) devant ses nouveaux fans, et ces derniers l’ont bien rendu en l’ovationnant sur chaque belle action créée.

11 points, 19 rebonds, 2 passes, 3 contres et des dizaines de séquences durant lesquelles les Wizards ont dû s’arracher les cheveux : les débuts de Dwight Howard étaient aussi intimidants qu’excitants dans la Philips Arena. Et quand on connaît le besoin de résurrection de l’un ainsi que le silence de l’autre, c’était quasi-perfect.


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