L’Avis du Psy – S04 Épisode 2 : un match seulement et Kevin Durant nous a déjà pris pour Meetic

Le 28 oct. 2016 à 17:02 par Giovanni Marriette

Avis du Psy
Source : @artkor7 pour TrashTalk

Pas le temps de niaiser comme dirait Jean-Pierre Pernaut, le Psy s’est donc remis au travail aussi rapidement que la saison a commencé. Trois nuits de basket seulement et déjà des candidats qui se bousculent à la porte du cabinet, une nouvelle preuve de la réputation grandissante du Psy TrashTalk, qui pourrait d’ailleurs selon nos rumeurs devenir bientôt le bras droit d’Adam Silver. On part sans plus attendre pour dix consultations hautes en couleur, avec un n°1 qui se pose d’ores et déjà comme le futur MVPsy 2017.

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

10°

Kevin Seraphin

Instagram


Un seul match seulement joué par les Pacers et on voit déjà le truc venir gros comme une maison. Myles Turner va faire ses stats de porc et Thaddeus Young est titu poste 4, Lavoy Allen connaît le taf et la maison, Big Al et même Rakeem Christmas vont avoir des minutes… et notre bon Kéké est encore parti pour cirer le banc avec son popotin musclé par ses nombreuses séances de muscu. MVP ? Non. MIP ? Non plus. DNP ? Bah ouais morray. Lueur de bonheur dans la pénombre qui s’annonce pour lui, le Psy a pu lui faire ce matin une ordonnance pour qu’il puisse garder le I Phone sur le banc pour pouvoir poster de belles Story Instagram. Le pire dans tout ça ? C’est qu’il était trop heureux en partant.

Erik Spoelstra
Dwyane Wade, 4/6
Quand Rico Spoelstra a vu les stats au tir de de Dwyane Wade, le coup de fil au Psy a été automatique. 4/6 du parking pour Flash face aux Celtics, alors qu’il avait cumulé lors de la dernière saison régulière un coquet… 7/44 derrière la ligne. Tempête de doute dans la tête du coach du Heat, qui s’est tout de même mis à penser que son joueur fétiche s’était foutu de sa gueule durant des années en lui cachant sa véritable identité (Flash, hum…) avant de lui porter l’estocade cet été. Comble du caca, Erik s’est également confié sur sa difficulté à vivre le fait d’avoir Luke Babbitt et Dion Waiters dans son starting five, sans aucune faute de frappe malheureusement. Une saison qui s’annonce longue en Floride malgré des jeunes qui promettent, parce que Dwyane Wade qui se transforme en Kyle Korver dans l’Illinois, ça personne n’était prêt, et surtout pas son ancien coach…

Spike Lee

Spike Lee


On ne l’a pas vu à la Q Arena car son jardin est le Madison, mais Spike Lee était très probablement posé devant sa télé pour mater l’opening game de la saison opposant ses Knicks aux champions en titre. De belles recrues, un jeune prospect qui monte et un coach génial pour démarrer la saison, rien de tel pour s’ambiancer en octobre et nourrir des ambitions printanières. Malheureusement Spike a pris un gros coup sur la tête, qui l’a d’ailleurs fait repasser sous le mètre 50, en voyant ses Knicks chéris se faire botter le cul par des Cavs une division trop haute pour eux. Iso Melo, iso Derrick, et grosse gifle à l’arrivée pour NY, de quoi précipiter, déjà, le fan le plus emblématique des Knicks dans la plus grande des déprimes. Mais le Psy a pu le constater, Spike pleure mais ce sont des larmes oranges et bleues. Pas demain qu’il se mettra en chasse d’une quelconque zone de confort, et ça c’est tout à son honneur.

Mike D’Antoni

Pinder, Rockets

On s’attendait tous à un sacré bordel chez les Rockets, fait de brouettes de points marqués mais de valises de points encaissés. Du coup comme on n’y connaît rien, on a eu dès le premier soir une brouette de points marqués et… une valise de points encaissés. 120 exactement, et une performance bien moche de la part des Rockets et de leur coach, incapable de s’adapter à la tournure d’un match que ses joueurs ne devaient pas perdre. Mais quand tu mets le très bon Clint Capela sur le banc pour le money time pour faire rentrer ce bulot de Nene, et bien pas moyen qu’on t’entende te plaindre et c’est ce que le Psy a répondu à l’ancien moustachu, venu au petit matin confesser ses fautes au cabinet et trouver une solution pour contrer ce soir le terrible tandem D-Will/Salah Mejri. Carte de fidélité tamponnée, là aussi quelque chose nous dit que l’on pourrait revoir souvent  “Mike No D” cette année au cabinet.

Manu Ginobili
Testicule, Manu Ginobili
Ow. Un passage chez le Psy avec redirection immédiate chez le couillologue, mais une visite qui restera dans les annales de la clinique. Avec un seul “n” annales hein. Le pauvre Manu a désormais la voix de Prince (le chanteur, pas le Choco) et si s’être confié quelques minutes sur la difficile période qu’il a vécu l’hiver dernier lui a sans doute fait  du bien, les images qui trottent désormais dans la tête du Psy sont loin d’être aussi belles qu’un bouquet de roses rouges. Manu joue donc au basket avec une seule ball depuis mars dernier mais comme son Doc préféré lui a encore rappelé aujourd’hui, peu importe car la seule qui lui reste est au moins aussi lourde qu’un paquet d’autres paires réunies. Après l’Unibrow faîtes place à l’Uniboule où Monobouli, des surnoms aussi wtf que pleins de respect. Et on aura d’ailleurs enfin compris pourquoi Manu est surnommé El Mago, puisque le mec aura quand même réussi l’exploit de faire disparaître ce que vous savez. Chapeau l’artiste.

Greg Oden

Fauteuil roulant, Greg Oden

Visite un peu spéciale que celle de Greg Oden. tout d’abord car comme beaucoup, le Psy a commencé par se tromper en le prenant pour le père de LeBron James, l’effet des cernes dues à son histoire douloureuse sans doute. C’est donc officiel, le grand Greg vient de tirer un trait sur une carrière vierge de tous succès et presque vierge du moindre match NBA (moins de 10 par an en moyenne) tant le pauvre homme n’a pas été gâté par la vie. A côté de son placard à médocs l’infirmerie des Pels passe pour de la gnognotte et c’est un immense gâchis que représentera Grégoire dans nos mémoires. L’ancien grand espoir des Blazers le sait et c’est un infini désespoir pour lui de savoir que son nom sera statistiquement bientôt rangé aux côtés de ceux d’Hasheem Thabeet ou Antoine Rigaudeau. Triste. Vraiment triste.

Brad Stevens

Cônes, Celtics

Top, tout le monde prend la voix de Julien Lepers. “Je suiiiiiis un jeune coach déjà référencé, je suis dans la course au COY tous les ans depuis mon arrivée et je possède dans mon squad quelques uns des plus féroooooces défenseurs de la Ligue. J’ai acquis cet été l’un des meilleurs intérieurs de la Ligue pour former avec mon meneur de petite taille l’un des duos les plus excitants de NBA maiiiiis j’ai pris 117 points face aux Nets mercredi et j’ai laissé Dwyane Wade, Rajon Rondo et Michael Carter-Williams shooter à 10/15 cette nuit je suis, je suis je suiiiiis… Brad Stevens ! Oui oui oui, je dis oui”, merci Juju et pinçons-nous donc pour le croire car le début de saison des Celtics est vraiment très étrange. Permissifs au possible en laissant marquer des mecs pourtant habitués au ciment plus qu’au parking, les hommes des Brad ont un peu vénère le Psy depuis deux nuits. Le message est passé, merci de désactiver l’option plot dans le gameplay défensif. Cordialement.

Russell Westbrook
Russell Westbrook
Premier match, premier quasi-triple-double pour le patient Russell. Sauf qu’il a tout de même fallu calmer un peu la bête puisque le meneur du Thunder avait décidé selon nos sources d’aller poser une petite passe décisive dans la tronche du vieux monsieur l’ayant légèrement pris à partie mercredi à Philly. Keep cool Russell, faut-il vraiment prêter attention à un vieux mélange entre Donald Trump, Jean-Marie Le Pen et Maïté qui t’avait d’ailleurs peut-être pris pour Kevin Durant à cause d’une trop grande consommation de bière dans sa soupe du midi ? Bien sûr que non évidemment, surtout que les défis sont assez nombreux cette année pour ne pas se laisser distraire par le premier abruti venu. Tourner en triple-double de moyenne et gagner assez de matchs pour faire les Playoffs et devenir MVP, voilà qui devrait occuper notre Tortue Ninja préférée. Focus Russell, focus.

Anthony Davis
Anthony Davis, Omar Sy
La place réservée au cyborg hyperactif de la semaine est aujourd’hui dévolue à l’Unibrow. Exceptionnel face à des Nuggets passés jeudi pour des U9 lobotomisés, l’intérieur des Pels a néanmoins eu besoin d’une petite consultation express pour le préparer à ce qui l’attend… On rappelle juste que malgré la performance dantesque de Tonio, les Pelicans ont réussi à perdre. On vous laisse maintenant imaginer la gueule de l’équipe lorsque Tim Frazier en sera l’unique leader et on vous laisse tranquillement taper un crawl dans votre vomi. Davis le sait et c’est pour se préparer à une saison compliquée qu’il est ainsi venu faire le plein d’anti-dépresseurs. Encore un qui devrait squatter le cabinet un paquet de fois cette saison mais on préfère prévenir, la seule façon pour lui de guérir sera de se barrer un jour de Louisiane. Y’a un moment faut se bouger le fion.

Kevin Durant
Kevin Durant, Spurs
On le voit venir à des kilomètres lui aussi. Genre on croit bien qu’on y aura droit toutes les semaines à la clinique… Premier match, première branlée (peut-être la dernière hein, on sait pas) et déjà Kéké nous a pris pour une agence matrimoniale en nous demandant de lui organiser un rencart avec les Spurs. Rien qu’il voulait aussi jouer avec Anthony Davis quand il a vu ses stats. Enfin bref, le gars se considère dans une zone trop confortable à GS et a déjà soif de nouveaux défis. Rarement vu une aussi belle girouette à part sur le toit de la maison de Tata Suzanne, mais le Psy a recadré le truc rect-di. Le cabinet TrashTalk n’est pas la maison mère de chez Meetic alors chacun ses histoires et ici on ne donne que des médicaments. On en connaît un qui pourrait nous les gonfler sévère cette saison, va falloir rester calme.

C’est tout pour cette semaine et c’est déjà pas mal. Rendez-vous vendredi prochain pour de nouvelles aventures médicamenteuses et d’ici-là on ne change pas une équipe qui gagne alors n’hésitez pas à nous balancer tout comportement chelou. Allez, bisous.

Image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk


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