DeMar DeRozan prend feu dès la reprise : 40 points à 17/27 au tir, bonjour la gâchette
Le 27 oct. 2016 à 05:48 par Bastien Fontanieu
Quoi de mieux qu’un petit record de franchise, pour officialiser la reprise ? Hier soir, l’arrière de Toronto a tout simplement scoré le plus grand nombre de points dans un premier match de régulière : bye bye, Vince !
Le grand Carter peut dire au revoir à un énième record, lui qui sévit aujourd’hui à Memphis et voit DMDR enchaîner les immenses soirées offensives. On l’attendait justement au taquet ce mercredi, et pour plusieurs raisons. Déjà, parce qu’il nous avait pas mal gonflé lors des derniers Playoffs, malgré une qualification dans le dernier carré, à cause d’un jeu encore trop prévisible et basé sur de l’isolation. Ensuite, parce qu’il venait de signer une prolongation contractuelle bien fat, et qu’il fallait justement faire taire les quelques mauvaises langues en claquant un gros match. Face à lui se dressaient les Pistons, qui n’étaient pas au complet vu que Reggie Jackson a prévu de passer la majorité de son mois de novembre devant la téloche, mais Kentavious Caldwell-Pope était là, Marcus Morris aussi, Tobias Harris également, du moins physiquement parlant. Car ce mercredi, DeMar voyait ses défenseurs comme des ombres, des lampadaires se dressant sur son match et souhaitant lui gêner la vue. Fût-ce efficace ? Non. Mais Stan Van Gundy pouvait-il agir différemment ? Non plus.
Car dans ce troisième quart-temps durant lequel DeRozan mettra 21 de ses 40 points, c’est limite si l’arrière était à l’entraînement, taclant le banc des Pistons sur chaque jumper et choisissant ses moves afin de les bosser devant son public. En mode total Kobe, c’est-à-dire roi de la gâchette mais pas vraiment de la distribution, DMDR a passé sa soirée sur un nuage et a terminé sa soirée avec une ligne emblématique quand on connaît son type de jeu : 40 points à 17/27 au tir, 0/2 de loin, 1 seule passe et 6 balles perdues, hello Mamba. Difficile de le critiquer, sachant qu’à ses côtés Lowry reprenait son atelier de démolition laissé au printemps dernier (3/13 au tir). Cependant, là où on peut vraiment saluer la performance de l’arrière, c’est dans le faible nombre de lancers grattés durant cette rencontre. Habituellement, DeMar est un client royal pour obtenir des coups de sifflets, mais l’intéressé n’en avait pas vraiment besoin tant l’arceau semblait grand ce mercredi. Avec seulement 6 tentatives, loin des 14 d’un énorme Jonas Valanciunas (32 points et 11 rebonds à 10/15 au tir), DeRozan a aussi montré qu’il pouvait vivre sans planter ses sardines sur la ligne. La manière idéale de commencer une nouvelle saison, à la maison.
Victoire 109 à 91 des Raptors, en grande partie grâce à son duo DMDRJV (72 points à 27/42 pour Jonas et DeMar), mais on préfère rassurer les fans de Detroit : franchement, vu le peu de fois où la balle a touché l’arceau ce mercredi, il n’y avait pas grand chose à faire…