Pour Kyrie Irving, octobre c’est un peu comme juin : 29 points sur la tête des Knicks
Le 26 oct. 2016 à 05:10 par Bastien Fontanieu
Cette reprise était importante pour le meneur des Cavs. Contexte oblige, saison qui arrive oblige, confrontation directe oblige : face à New York, Drew a fait la totale quand c’était nécessaire.
Il n’avait pas pu participer au début de la dernière campagne, à cause d’une blessure au genou dont on se souvient encore, lors des Finales perdues face aux Warriors. Obligé de devoir assister à l’abattage de LeBron et Love sur le téco, Kyrie avait d’abord entouré la seconde partie de saison pour cartonner, puis le début de la nouvelle pour confirmer. Et hier soir ? C’est sur un rythme idéal que le magicien s’est lancé, cimentant ses mois de juin et août avec une première performance de choix à domicile. Il y avait eu les Finales contre Curry, il y a eu les Jeux Olympiques avec Team USA, Irving s’est cette fois mis en tête qu’il fallait démarrer l’année avec un coup de poing sur la table, ce qu’il a notamment fait en seconde mi-temps, lorsque ses Cavs avaient besoin d’un coup de boost. Proche de l’indéfendable en isolation et profitant justement du mode triple-double de LeBron, Kyrie a fait mumuse en terminant la parti avec 29 points (à 12/22 au tir dont 4/7 de loin), dont près d’une vingtaine rien que dans le 3ème quart.
Une perspective qui a dû justement faire plaisir à LeBron en premier et Tyronn Lue en second, les premiers scénarios étalés sur la table de l’entraîneur commençant à prendre forme. Car mine de rien, même si le King continuera à planter sa vingtaine en fermant les yeux, c’est bien autour du numéro 2 que les grosses performances au scoring seront attendues, son talent et sa jeunesse lui permettant d’appuyer un peu plus sur le champignon. Il faudra justement surveiller l’automne 2016 d’Irving car le garçon n’a pas prévu de s’arrêter à quelques trophées individuels et collectifs de choix : faire partie de l’élite des meneurs, même si beaucoup pensent l’y voir déjà il souhaite ne jamais la quitter. Et quand les débats tournent souvent autour des Curry, Westbrook, Paul ou Lillard, Kyrie en a probablement marre. Le genre de lassitude qui vous pousse à envoyer des messages dès le début de la saison, histoire de donner le ton à tout le monde.
Premier match, première démonstration technique et offensive. On en a souvent parlé cet été car cette saison promet d’être sublime venant du produit formé à Duke. Et quand on voit sa sérénité balle en main, on se frotte déjà les mains avant la prochaine rencontre.