Patrick Patterson prie pour que Space Jam 2 n’existe jamais : enfin un vrai cinéphile, c’est pas trop tôt
Le 21 oct. 2016 à 08:47 par Giovanni Marriette
Alors que la suite de Space Jam est plus que jamais dans les tuyaux et que LeBron James, Blake Griffin ou autres Jean-Michel Acteur sont pressentis pour aller tabasser du Monstar, une voix s’est malgré tout élevée pour contrer l’engouement naissant autour du film.
Certains diront “tant mieux” et d’autres “ta gueule” selon le degré d’envie de revoir des lapins et des cochons enfiler un short de basket, toujours est-il que Patrick Patterson est donc monté récemment au créneau pour dire tout le mal qu’il pensait d’un tel projet, ou plutôt tout le bien qu’il pensait d’un premier opus qu’il ne veut en aucun cas voir bafoué par une éventuelle suite :
Je suis un énorme fan de cinéma et les films représentent une grande partie de ma vie. Cet été j’ai même eu la chance de pouvoir couvrir le Festival International du Film à Toronto pour CBC. Donc comprenez que ce que je vais vous dire n’est pas à prendre à la légère : Space Jam est le film parfait. Le. Film. Parfait. Une véritable expérience cinématographique. C’est pourquoi on ne doit pas tenter de l’améliorer, pour conserver la grandeur de ce film. Faire une suite à Space Jam reviendrait à peindre une autre Mona Lisa. Vous allez probablement le faire ce film, mais diable pourquoi est-ce que vous faites ça ???
Le mot est lâché, Space Jam est donc La Joconde du cinéma, un cri d’amour pas du tout exagéré de la part de l’intérieur bondissant des Raptors. Un lapin star, un Michael Jordan aspiré dans le trou d’un parcours de golf et des placements pubs gros comme le boule de Sofoklis Schortsanitis, voilà qui serait donc la définition du film parfait pour ce cinéphile apparemment confirmé. Loin de nous l’idée de jouer les critiques de cinoche (Space Jam représentant évidemment pour nous une part d’enfance) mais gageons que Pat Pat y va un peu fort. Le message est en tout cas passé et seul l’avenir nous dira si le vœu du copain est exaucé, ce qui a, entre nous, autant de chances d’arriver qu’une présence des Nuggets en Finale NBA.
Warner Bros, LeBron James et le business game auront sans doute raison de Patrick Patterson et de ses goûts cinématographiques mais le 6th man de Toronto aura au moins eu le mérite de laisser parler son cœur. Une chose est sûre, en cas de présence de ses collègues Demar DeRozan ou Jonas Valanciunas dans le film, les Monstars ne pourront pas leur voler leur défense. Et du moment qu’ils ne piquent pas le talent de Bruno Caboclo, nous ça nous va très bien.
Source texte : nbcsports.com