Tiago Splitter reprend 4 semaines d’absence en rab : 2016, l’année de la déprime
Le 12 oct. 2016 à 00:16 par Bastien Fontanieu
Va-t-on laisser enfin tranquille le pivot des Hawks ? Alors qu’il pensait reprendre tranquillement avec ses copains d’ici quelques jours, Tiago a découvert de nouveaux pépins physiques…
On ne va pas parler à la place de Splitter, mais si on pouvait se le permettre on affirmerait ceci : 2016, c’était vraiment de la merde. Car lorsqu’il s’agit d’en prendre plein la gueule pendant des mois et ne jamais pouvoir véritablement observer le bout du tunnel, l’ancien bras-droit de Tim Duncan aux Spurs est en pole-position. Déjà, il y avait cette première blessure à la hanche, qui l’avait forcé à devoir tirer un trait sur sa saison alors qu’on avait à peine entamé le mois de février. Une tuile qui était relou de base, mais ne faisait qu’annoncer la suite. Car quelques mois plus tard ? Malgré tous ses efforts, ce sont les Jeux Olympiques qui ont été retirés de son programme, alors qu’ils avaient lieu à Rio. On fait le lien, pour ceux du fond qui comprennent que dalle. Tiago Splitter, né au Brésil, fier soldat jaune et vert, qui doit tirer un trait sur les JO, alors qu’ils ont lieu dans son pays et que celui-ci a besoin de lui. Résultat des courses, pas d’olympiades et surtout l’obligation de regarder Leandre Barbosa et compagnie galérer dans leur groupe de la mort…
Et quand bien même cette pilule de la taille d’un dictionnaire était difficile à avaler, on se disait que la reprise avec les Hawks lui redonnerait un peu d’espoir, qu’il servirait justement d’élément fondamental dans la réussite d’Atlanta, et qu’il serait bien utile pour aider à l’intégration d’un Dwight Howard motivé à bosser à l’intérieur. Hier soir, on avait même observé Tiago sur le banc, applaudissant ses potes et attendant patiemment d’avoir le feu vert pour retourner sur les parquets. Et bam. Coup de massue officialisé par Chris Vivlamore de l’Atlanta Journal Constitution, élongation de niveau 2 aux ischios-jambiers, 4 semaines minimum sur le côté. Une nouvelle tarte dans la gueule de Tiago, alors que le soleil recommençait à briller dans son quotidien. Si le joueur sera le premier à aborder cette blessure avec professionnalisme, en espérant revenir vers la mi-novembre après quelques matchs de régulière, c’est quand même infernal pour lui de voir ce qui s’est passé depuis son départ de San Antonio : un parcours du combattant, la merde jusqu’au cou.
Walter Tavares, Mike Muscala, Dwight Howard, Paul Millsap et Kris Humphries : il y a du monde pour gérer la peinture des Hawks. Mais quand même, c’est abusé, Splitter en a pris plein la gueule cette année…
Source : AJC.com