Josh Smith sait qu’il doit grandir s’il veut poursuivre en NBA… Et pour ça, il s’est mis au Yoga
Le 27 sept. 2016 à 21:28 par Tarik
L’année dernière pendant l’intersaison, Josh Smith avait reçu deux offres plutôt intéressantes : une aux Warriors et une autre aux Cavs. Le vainqueur du Slam Dunk Contest 2005 avait alors choisi Houston et la barbe de James Harden. Un choix pour le moins foiré : après quelques mois seulement aux Rockets, il est envoyé aux Clippers. Depuis, Smith galère pour retrouver une équipe et dit avoir compris ce qui clochait…
Josh qui balaye de la main les offres des deux derniers finalistes et champions en titre (Golden State 2015, Cleveland 2016), ça ressemble à Daniel Auteuil qui refuse “Bienvenue chez les Ch’tis” puis “Intouchables”. On peut pas s’empêcher de penser que les mecs ont du pif… Josh Smith a livré de superbes saisons pour Atlanta alors qu’il n’était qu’un gamin. Le problème, c’est qu’il n’est justement jamais sorti de cette posture d’espoir à peaufiner. Après un passage à Detroit où, entre les mains expertes de Joe Dumars, beaucoup pensaient qu’il allait enfin éclore, Josh est retombé dans ses travers. Le voici aujourd’hui sans employeur, mais, semble t-il, lucide sur sa situation. Voici ce qu’il a déclaré au journal The Vertical :
Je ne suis pas un gars inconscient de son entourage, je sais que des changements doivent être faits. Jusque là, je n’avais pas fait comme il fallait pour anticiper la suite et m’améliorer (…) Cet été, le yoga m’a aidé à faire UN avec mon corps et mon esprit. J’ai fait des choses pour m’améliorer, apprendre à être patient. J’ai encore beaucoup à donner à ce sport. À l’heure actuelle, je suis prêt. J’ai le sentiment d’être dans ma meilleure forme et j’ai travaillé très dur cette intersaison.
Rappelons que Josh avait été coupé par les Pistons alors qu’il venait tout juste de signer un grassouillet contrat de 48 millions de dollars. Sur les quatre années prévues, il n’en a finalement effectué qu’une. De cette période, J-Smoove n’aime pas tellement en parler, il préfère que les gens se souviennent du taf qu’il a effectué pour les Hawks, avec lesquels il squattait les Top Ten, et de son passage dans le Texas avec les Rockets :
J’ai été mis sur le devant de la scène très tôt à Atlanta, et après Detroit, les gens étaient complètement perplexes. Ils ne comprenaient pas comment c’était arrivé, pourquoi je me laissais aller. Ce n’était tout simplement pas adapté. Mais partout où j’ai été dans des situations de développement (de construction), j’ai été en mesure d’être dans des équipes qui gagnent. Quand je suis arrivé à Atlanta, nous partions de zéro. Al Horford est arrivé, et nous avons bâti une équipe de Playoffs solide. Quand j’étais à Houston, nous avons atteint la Finale de la Conférence Ouest, ce qui n’avait pas été fait depuis les années 90. Je jouais des minutes importantes pour l’équipe.
Malgré ces rappels (plutôt pertinents), Josh Smith sait bien qu’une franchise peut-être intéressée par les services d’un vétéran de son calibre mais qu’elle n’acceptera jamais qu’un joueur, dont l’immaturité est connue de tous, puisse déteindre sur le reste du groupe. À 31 ans, le gaucher (aux tomahawks une main passés à la postérité) ne veut pas entendre parler de la Chine mais ne se fait pas non plus d’illusions sur les missions qu’il trouvera en NBA :
Mon objectif principal est de rester en NBA. À l’étranger, les gens sont professionnels mais la NBA est ce pourquoi je me suis construit. J’ai encore faim. Et si j’ignorais mes chances de retour en NBA, je pense que cela serait un acte de désespoir (…) Je ne suis pas un gars qui doit commencer les matches ou jouer 30 minutes par soir. Je souhaite juste avoir l’occasion de contribuer, d’être un gars positif dans le vestiaire. J’ai toujours montré du soutien envers mes coéquipiers, en les encourageant, mais je dois faire encore mieux. Je sens que je dois encore donner quelque chose à la NBA.
Si Josh Smith a préservé sa polyvalence en défense, qu’il a bossé son attitude, son jump shoot (et ses lancers) et qu’en plus il s’est mis au Yoga, il existe un moustachu du coté de Big Apple qui apprécie toutes ces options et pourrait se laisser séduire en lui proposant le minimum vétéran…
Source : basketball.realgm.com