No joke : Landry Fields, 28 balais, met un terme à sa carrière de joueur et devient scout pour les Spurs…
Le 19 sept. 2016 à 22:08 par Tarik
Depuis son arrivée en 2010, Landry Fields jouait chaque année un peu moins de matchs. Jusqu’à signer une saison totalement blanche l’année dernière. On peut donc comprendre que le joueur a le moral dans les socquettes… mais 28 ans c’est super tôt non ? Are you sur Landry ?
À l’âge où tous les spécialistes se rejoignent pour dire que c’est le moment où le joueur est au maximum de ses possibilités mentales et physiques, le fameux “âge d’or”, Landry raccroche. Choisi au deuxième tour de la Draft 2010, il avait su conquérir le cœur des fans des Knicks et en particulier celui de Spike Lee qui s’affichait régulièrement avec son jersey. Sa saison rookie ? Elle aura été la meilleure de sa carrière. Titulaire d’entrée, il joue 31 minutes par match et plante 9,7 points à 49,7 % au tir avec 6,4 rebonds et 1 interception en moyenne, décroche une sélection All Rookie Team et le titre officieux de steal de l’année. Cette première saison sera également la seule qu’il disputera en intégralité…. L’année suivante il joue 66 matchs, puis il enchaîne aux Raptors avec 51, 30 et 26 rencontres jusqu’au zéro de l’année dernière… Aie.
Aujourd’hui potentiellement remis de ses blessures, l’ancien joueur des Knicks et des Raptors aurait pu tenter de réapparaitre sur les radars NBA ou s’exiler en Europe voire en Chine. À 28 ans, c’est en tout cas ce qu’auraient fait beaucoup de ses semblables. Mais l’étudiant formé à la célèbre Stanford University a préféré stopper un parcours plein d’embuches pour s’engager dans le coaching staff des Spurs (dans lequel il croisera peut-être le Big Fundamental). Landry Fields conclut donc une carrière de cinq saisons et 255 matchs NBA seulement, dont une douzaine en Playoffs, disputés avec le jersey de New York puis celui de Toronto pour signer une moyenne globale de 6,8 points, 4,3 rebonds et 1,6 passe en 23,6 minutes de jeu.
Si c’est le coaching qui l’intéresse réellement, le pote (et un temps hébergeur) de Jeremy Lin a en tout cas choisi la bonne école. Chez Pop il aura de quoi engranger de l’expérience et de l’expertise. Qui sait ? On assiste peut-être au début de carrière d’un grand coach…
Source : Clutchpoints.com
Source image : Youtube.com