Danilo Gallinari a refusé un transfert aux Celtics et Clippers l’an passé : Denver, tu sei troppo bella

Le 06 sept. 2016 à 02:49 par Bastien Fontanieu

Danilo Gallinari

Il aurait pu changer d’équipe, encore une fois, et finir sa saison sous un autre maillot. Mais Danilo, comme depuis si longtemps, c’est le genre de mec qui reste fidèle et loyal à sa franchise, par amour de la confiance qui lui est donnée : ah… c’est beau…

Un petit scoop pour égayer nos journées, vu que celles-ci sont particulièrement silencieuses en ce moment. C’est sur le site italien NBA-Evolution et celui espagnol Somosbasket que des traductions de ses récentes interviews ont été trouvées, et dans lesquelles on a découvert que l’Italien aurait pu être échangé au mois de février dernier. Pendant la deadline donc, et avec une nouvelle campagne marquée par les blessures (29 matchs manqués, 23 la saison d’avant), le management des Nuggets restait à l’écoute des différentes propositions étalées sur leur table, dont un sacré push apparemment effectué par les Clippers et les Celtics. On imagine bien évidemment Danny Ainge et Doc Rivers se tirer dans les pieds en voulant s’arracher le scoreur au regard de feu, surtout que ce dernier avait offert des signes rassurants en cartonnant pendant l’EuroBasket de 2015 en France. Seulement, comme il l’a avoué sans le moindre problème, Gallinari a tout simplement refusé d’être transféré, se sentant bien dans le Colorado et souhaitant revenir à fond pour que ses coéquipiers puissent profiter de ses qualités. Une attitude qui a toujours permis à Danilo d’être apprécié dans le circuit, son nom figurant quasiment jamais dans les plaignants réclamant un transfert.

Je me sens très bien à Denver, l’an passé j’avais la possibilité de jouer pour une autre équipe juste avant la deadline de février. Mais j’ai refusé. Si je retourne en Italie, ce serait de retour à l’Olimpia (Milan) mais avec l’intention de gagner, je n’aime pas l’idée de vouloir revenir afin de réaliser une visite nostalgique. […] Cela fait 8 ans que je vis aux Etats-Unis, cette saison sera ma neuvième en NBA, je me considère chanceux d’avoir pu réaliser un rêve que tous les enfants jouant au basket possèdent. Maintenant, mon but est de remporter quelque chose à Denver, cela fait cinq ans que j’y joue et j’adore y être. Même si les “Super Teams” sont maintenant à la mode comme celle de Golden State ou de Cleveland, gagner chez nous à Denver sera difficile pour tout le monde cette saison.”

Voilà des propos qui doivent faire quand même plaisir aux fans, eux qui voudraient bien voir leur ailier jouer un peu plus, car ses capacités au scoring ne sont plus à prouver. La saison passée, Gallo tournait quand même à près de 20 points par match (19,5) avec un pourcentage nickel à distance (36,4%) et des lancers grattés à la pelle (8 tentés par match, 87% de réussite). Mais comme souvent avec le garçon, c’est le corps qui a lâché quand cela commençait à sentir bon, quand on voyait une équipe comme celle de Curry justement échouer au Pepsi Center de Kenneth Faried et compagnie. Cette année, la reconstruction sera intéressante à observer dans le Colorado, avec des jeunes talentueux dans tous les sens et des vétérans qui pourront les guider. Sur son siège, payé comme un prince (plus de 15 millions la saison), Danilo pourra donc tenter d’aider les siens et s’offrir par la même occasion une belle augmentation l’été prochain. Car s’il y en a bien un qui pourrait refuser sa player option et donc négocier un nouveau contrat où que ce soit, c’est le sniper né en 1988. On croise les doigts pour que la machine tienne, car lorsqu’il joue et qu’un gros client est en face de lui, Gallo peut vendre autant de rêve que Gigi Buffon sur un coup de pied arrêté.

Dans une NBA actuelle où le mouvement semble perpétuel et l’envie de prolonger dans des franchises en reconstruction moins répandue, voir Danilo Gallinari dans cette posture est appréciable : on retrousse les manches, on aide les jeunes, andiamo.

Source : DenverStiffs

Source image : YouTube


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