Ryan Anderson compte bien tout déchirer aux côtés du Barbu : ça parle de 20 points et 10 rebonds à Houston
Le 23 août 2016 à 18:26 par Alexandre Martin
Lors de sa dernière saison à Orlando (en 2011-2012), Ryan Anderson était titulaire. Il a ensuite filé à la Nouvelle-Orléans où il a épousé un rôle de sixième homme dans lequel il vient de produire quatre saisons tout à fait sérieuses d’un point de vue statistique. Désormais à Houston, il va redevenir titulaire sous la houlette de l’excellent tacticien offensif qu’est Mike D’Antoni et aux côtés d’un fabuleux scoreur-créateur en la personne de James Harden. De quoi espérer un très gros rendement de la part de Ryan ? C’est en tous cas l’ambition pour tout le monde chez les Rockets.
Dwight Howard est parti pour Atlanta, Terrence Jones a repris le spot en sortie de banc d’Anderson chez les Pelicans, Donatas Motiejunas est toujours sans contrat. Seuls Montrezl Harrell et Michael Beasley peuvent prétendre à quelques minutes sur le poste 4 mais le gros du temps de jeu sera attribué à ce bon Ryan. Et avec Mike D au coaching donc, Harden à la baguette, le tout dans une équipe déjà bien branchée tirs primés, il est clair qu’Anderson devrait trouver ses marques et s’épanouir. Rien que les capacités de James Harden pour faire des différences devraient procurer à l’ailier-fort sniper de nombreux shoots ouverts derrière l’arc là d’où il rentre près de 38% de ses tentatives depuis son entrée dans la Ligue en 2008. Et lors de sa première conférence de presse en tant que néo-Rocket, Anderson a exprimé clairement son excitation et son envie d’évoluer aux côtés du Barbu :
Houston trottait dans ma tête depuis plusieurs années. Finalement, je me retrouve effectivement ici et je ne pourrais pas être plus heureux. Je suis excité de jouer avec un gars comme James qui, d’après moi, est le meilleur joueur en NBA. C’est un gars qui va offrir beaucoup de shoots très ouverts à des gars comme Eric (Gordon) et moi. Je n’ai pas eu tant de shoots très ouverts ces dernières années. Je suis énormément excité sur ce point.
En effet, en tant que gros spécialiste du catch-and-shoot, il est fort probable qu’Anderson puisse se faire plaisir au bout des passes d’Harden ou tout simplement, pour peu que le ballon circule intelligemment à Houston ce à quoi Mike D’Antoni va bien évidemment veiller. Lui aussi très excité par l’idée de voir Ryan Anderson s’éclater, Daryl Morey parle carrément de son nouveau joueur comme du “meilleur poste 4 en termes de spacing” mais Morey n’en oublie pas de mettre en avant les qualités au poste bas d’Anderson ainsi que ses aptitudes au rebond défensif. Et, en l’absence d’autre intérieur dominant, il va y avoir de la place pour Ryan pour s’exprimer sur ces deux aspects. Du coup, l’imaginer poser plus de 20 points accompagnés de 10 rebonds en moyenne chaque soir, n’est pas si fou. Les points, il les aura sûrement si ses pourcentages au tir sont bons. Pour ce qui est des rebonds, cela dépendra pas mal de son envie, de sa combativité et de… son état de santé.
Car si ça s’enflamme côté texan avec l’arrivée de ce sniper prossédant le profil idéal pour optimiser le jeu d’Harden, n’oublions pas qu’Anderson reste un joueur plutôt fragile et dont les blessures ont gâché souvent les dernières saisons. En fait, en huit années sur les parquets NBA, l’ami Ryan n’a joué un exercice complet qu’une seule fois (2012-2013). Sinon, il a toujours dû passer un peu de temps à l’infirmerie pour soigner des petits bobos et a même manqué 60 matchs en 2013-2014.
L’une des clés, si ce n’est la plus importante, sera donc de rester en bonne santé pour Ryan Anderson. A partir de là, il pourra envoyer du lourd. En attendant, ces Rockets qui se dessinent seront certainement intéressants à suivre surtout si les nouveaux venus jouent au niveau où les dirigeants l’espèrent.
Source : Fastbreak
Source image : YouTube / Conférence de Presse