C.J. McCollum prolonge pour 106 millions sur 4 ans : une bonne saison et c’est jackpot dans l’Oregon !

Les Blazers – équipe surprise de la saison dernière – ont décidé d’assurer la stabilité et la pérennité de leur talentueux backcourt en lâchant une grosse valise de 106 millions de dollars pour conserver C.J. McCollum jusqu’en 2021. Il n’aura fallu qu’une seule saison à l’arrière pour décrocher son contrat max, et c’est à lui maintenant de prouver qu’il pourra garder ce niveau voire s’améliorer dans les années à venir.  

C.J. McCollum vient de réaliser une excellente année. Blessé rapidement après sa Draft en 2013, il s’était retrouvé bloqué au milieu du banc sur ses deux premières saisons et n’avait, jusque là, pas pu faire mieux que montrer quelques éclats de son talent. Dans le cadre de la grande reconstruction opérée l’été dernier autour de Damian Lilliard, le GM Neil Olshey avait promu le 10ème choix de Draft au poste de titulaire à l’arrière. Cette année devait servir de reconstruction, et permettre d’évaluer quels membres de ce jeune groupe avaient le plus de potentiel et méritaient de faire parti de la reconstruction. Sauf que voilà, McCollum a explosé les attentes et nous a sorti 20,8 points à 41,7% du parking, 4,3 passes, 3,2 rebonds, 1,2 interceptions, avec la panoplie complète de l’arrière scoreur, le tout récompensé du trophée de la meilleure progression (MIP). Capable de soulager Lilliard à la mène, capable de jouer sans ballon aux côtés du All Star, le joueur de 24 ans est devenu le parfait complément offensif de Dame. De quoi placer leur duo en haut de la liste des meilleurs backcourts de la ligue aux côtés de celui des Warriors et de celui des Raptors. Avec cette association bourrée de talent pur et une armée de role players pour les entourer, les Blazers se sont hissés contre toute attente en demi-finale de conférence. Et puisque les deux arrières sont encore jeunes, il était évident qu’il fallait donner une chance à leur duo magique.

C’est pourquoi les dirigeants de Portland n’ont même pas attendu la fin du contrat rookie de l’arrière pour le resigner et qu’ils ont allongé le max, sans hésiter, dès qu’ils ont pu. Une confiance presque aveugle, après une unique saison justifiant ce contrat. Le MIP va ainsi faire l’an prochain avec son petit salaire de 3,2 millions avant de toucher le gros lot. Comme le boss de la maison avait déjà été prolongé pour 120 millions sur 5 ans l’été dernier  le coach Terry Stotts peut compter sur son backcourt star jusqu’en 2021. Cette signature confirme que le groupe de cette année satisfait les dirigeants, puisqu’ils n’ont pas hésité à sortir le carnet de chèque façon qatari pour le conserver : 41 millions sur Leonard, 75 pour Crabbe, en attendant de voir une éventuelle offre pour Moe Harkless. Ajoutez à cela les 70 millions misés sur Evan Turner et les 15 millions posés sur Festus Ezeli, et on atteint des sommes assez extravagantes, à l’image de cette free agency de fou.

Une bonne chose de faite pour les Blazers, qui n’auront pas à se casser la tête à la fin du contrat rookie de l’arrière, ni à subir l’augmentation du salary cap. Certes, le montant investi paraît très important après une seule saison à ce niveau, mais les risques pris sont limités quand on voit la panoplie de l’arrière. En revanche, vu la pluie de dollars qui s’est abattue sur l’effectif, Portland va être attendue au tournant cette année et notamment son duo d’arrières. 

Source : Sports Illustrated

Source image : USA Today  / Sports Illustrated