DeMarcus Cousins a enfin trouvé son amour d’été : “Melo est mon joueur préféré de l’histoire”
Le 24 juil. 2016 à 01:36 par Bastien Fontanieu
Ils seront coéquipiers pendant quelques semaines, le temps de défendre leur drapeau lors des Jeux Olympiques, mais ils semblent déjà avoir quelques moments intimes à partager : DMC et Melo, c’est la petite déclaration d’amour du weekend.
Ah… elles sont belles, les amourettes d’été. On se laisse bercer au soleil, on s’ouvre un peu plus afin de se rapprocher de l’autre, et parfois on se jette enfin et on dit ce qu’on ressent vraiment. Même si, au fond, on sait bien qu’à la rentrée tout sera différent. Colonies de vacances terminées, quelques sessions sur Skype et puis la routine qui revient, avec un peu plus d’espoir certes à venir pour les Knicks et Kings, mais toujours et encore le sentiment que quelque chose va péter. Dans le cas de Cousins, on se doutait bien qu’il y avait déjà quelque chose pour Melo, et depuis longtemps : le numéro 15, le bandeau sur la tête et ce soyeux jumpshot qui nous fait souvent oublier qu’il fait 211cm pour près de 125 kilos, le pivot de Sacramento montrait de nombreux signes de fascination envers l’ailier formé à Syracuse, et c’est justement lors de la préparation avec Team USA que l’intéressé n’a pas hésité à enlever toute zone d’ombre en déclarant sa flamme. Non, Kosta Koufos n’est pas le joueur préféré de DMC dans toute l’histoire de la NBA. Traîner avec Anthony, voilà le doux rêve que vit actuellement le mangeur d’hommes de Californie.
C’est de la balle, j’aime passer du temps avec lui. Il a tellement d’expérience après toutes ces années passées à jouer, les gens savent que j’ai toujours été fan de Melo dans ma vie. Le simple fait de pouvoir bosser avec lui va m’aider à devenir un meilleur joueur, je suis impatient. J’adore n’importe quel joueur qui soit technique, et Melo est mon joueur préféré de l’histoire donc j’essaye de me mettre dans son état d’esprit chaque seconde qui m’est donnée.”
Prenez une chambre ! Sérieusement, le kiff doit être assez majeur pour un gars comme DeMarcus, qui pète des plombs environ tous les ans et 10 à 15 fois par saison, à devoir se taper l’étiquette du grand méchant auprès des arbitres, et de pouvoir faire un break en jouant aux côtés de son joueur préféré. D’ailleurs, nombreux sont les membres de la NBA aujourd’hui qui avouent avoir grandi en adorant le jeu de l’ailier des Knicks, fabuleuse machine à scorer qui possédait et possède encore un bagage technique fabuleux tout en évitant les merdes majeures en dehors des terrains. Certes, Melo n’est pas blanc comme neige, on l’a vu empiler les conneries à l’époque de Denver avec notamment la baston face aux… Knicks et Gérard (là aussi on peut comprendre l’admiration de DMC), mais sa carrière reste un joli petit modèle en terme de capacités techniques, de progression offensive et de bonne tenue la plupart du temps. Ne reste plus qu’une bague, finalement, pour que l’un rejoigne enfin LeBron et Wade à la table dorée des mastodontes de la Draft 2003, puis les Playoffs pour que l’autre se fasse enfin un autre type de réputation. Mais pour le moment, il y aura une mission à accomplir : mettre la compétition à genoux au Brésil.
Chaque compétition olympique permet à un joueur de prendre un virage déterminant dans sa carrière. En 2008, Kobe avait trouvé sa paix intérieure. En 2012, James Harden avait explosé en rentrant de Londres. En 2016, DeMarcus sera-t-il l’heureux élu ? Peut-être qu’en côtoyant enfin son idole, il y arrivera.
Source : Sacramento Bee
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