Les highlights de D’Angelo Russell en Summer League : sous-contrôle, le petit a bien grandi

Le 24 juil. 2016 à 01:51 par Bastien Fontanieu

D'Angelo Russell

Il était attendu au taquet, comme un des darons de cette SL 2016 à Vegas, durant laquelle il devait impérativement se montrer dominant. Check-check, D’Angelo a été assez doux avec les Lakers sur ce mois de juillet.

C’est une des phrases les plus utilisées, par les anciens, lorsqu’il faut tenter de décrire le passage au niveau supérieur chez les plus jeunes. The game slows down, le jeu ralentit assez sérieusement pour nos amis fans de Shakespeare. Et en effet, on le voit chaque année concernant certains phénomènes qui ont enfin droit à leur propre petit déclic, la folie de la jeunesse et des saisons passées laisse place à la solidité nouvelle, la gestion du rythme et la parfaite compréhension de chaque séquence. Est-ce que Russell a perdu toute sa folie et révolutionné le game en quelques matchs de Summer League ? Certainement pas. Mais pour un fou-fou qui a montré de beaux progrès en fin de dernière régulière et devait confirmer en roulant sur la compétition à Vegas, D’Angelo a assuré. Il a montré du mieux sur sa lecture des écrans, sur sa gestuelle à distance, sur sa capacité à garder son défenseur derrière lui et son petit jeu au poste. Oui, D-Loading a donné de quoi sourire sur ce mois de juillet, surtout chez les fans des Lakers qui placent tant d’espoirs sur la pépite formé à Ohio State. Le plus dur sera désormais de confirmer face aux grands à la rentrée, mais comme mentionné plus haut : lorsque le jeu devient soudainement plus lent pour vous et que vous lisez mieux les actions, c’est un déclic fondamental qui peut se créer.

21,8 points, 6,2 rebonds, 4 passes et 1,5 interception en 31 minutes de jeu, au-delà des statistiques c’est dans l’attitude que le meneur des Lakers a été satisfaisant. On n’attend peut-être pas le même niveau de production à l’automne, mais si ses progrès peuvent permettre à Luke Walton de réaliser de bons débuts et vice-versa, que demander de plus ?

Source image : Bleacher Report