LeBron James pas pressé de re-signer avec les Cavs : ok, mais pour Gérard on fait comment ?
Le 16 juil. 2016 à 19:10 par Alexandre Martin
Nous sommes le 16 juillet et LeBron James est toujours agent-libre. Même s’il ne fait aucun doute que le King va re-signer avec les Cavs, la date est encore inconnue à ce jour. Et ce, pour deux raisons : la principale est que James veut attendre que le roster soit complet avant d’apposer son paraphe royal sur un contrat et la secondaire – mais tout de même importante – est qu’il doit également prendre le temps de la réflexion pour faire le bon choix.
Il faut bien préciser que tout est calculé de la part de James, comme d’habitude. Car, il dispose d’un cap hold de 30 millions mais une fois qu’il aura signé, les Cavs dépasseront le seuil de la Luxury Tax et auront donc beaucoup moins de flexibilité pour attirer de nouveaux joueurs. Bien sûr, ils pourront toujours faire signer des gars au minimum vétérans comme ils l’ont fait avec Chris Andersen mais la stratégie de LeBron se justifie tout à fait dans l’optique d’avoir le meilleur roster possible à ses côtés. Et, rassurez-vous, cette situation ne concerne aucunement monsieur J.R. “Gérard” Smith pour lequel les Cavs ont les full Bird Rights. Ils peuvent même lui offrir un contrat max à tout moment si l’envie leur prend. Du coup, il est fort possible que les Cavs attendent aussi la dernière minute pour signer notre Gérard.
Ensuite, il faut bien comprendre que cette année, les Cavs ont acquis des early Bird Rights sur James (car il est de retour au pays depuis deux saison) ce qui peut leur permettre – en dehors de toute considération de cap hold – de signer leur roi dans ce cadre et donc d’éviter que son contrat ne pèse sur le salary cap. Mais il n’est pas du tout sûr que le King accepte. Car ces early Bird Rights ont deux gros inconvénients pour lui. Déjà, ils ne permettent pas de signer de contrat en 1 + 1 comme il en a pris l’habitude depuis deux ans afin d’attendre sagement le bon moment pour faire péter le très gros contrat sur le long terme. Ensuite, les contrats dans le cadre des early Bird Rights sont de maximum 4 ans alors qu’en patientant une saison de plus, James pourra prétandre aux full Bird Rights et donc signer au max du max pour 5 ans tout en gardant sa liberté et de la flexibilité pour encore une année.
En revanche en choisissant un contrat en 1 + 1 – avec player option dans un an donc – LeBron James devra faire un petit sacrifice financier car le salaire maximum auquel il pourra prétendre dans ce cas est de 27,5 millions au lieu de 30,9 millions avec les early Bird Rights. Ce serait une perte finalement assez petite (3,4 millions tout de même !) par rapport à ce que cela peut lui rapporter dans les années à venir. Car entre les full Bird Rights, la nouvelle augmentation à venir du salary cap jusqu’à 102 millions et les discussions qui vont avoir lieu CBA dans un an (et qui déboucher sur des contrats max encore plus volumineux), LeBron James pourrait alors se retrouver à signer un contrat monumental de 5 ans avec une première année à plus de 38 millions…
Nous n’en sommes pas encore là mais connaissant le King et son goût pour l’anticipation au niveau business, il est sûr qu’il y pense et le contrat “classique” en 1+ 1 devrait tomber dès que le roster sera complet et prêt à se lancer dans la course au back-to-back.
Source : Real GM
Source image : NBA TV