Les Kings récupèrent Lamar Patterson, candidat au titre de meilleur porteur de Gatorade de l’année

Le 15 juil. 2016 à 11:19 par Francois M

Loin de nous l’idée de faire les plages et de tuer la vibe de Lamar, mais il ne sera pas mieux que 15ème homme des Kings, s’il parvient a rester sous contrat jusqu’à la fin de l’été. Un porteur de Gatorade, qui sortira du fond de banc dans les garbages time quand son équipe sera loin derrière ou loin devant, ou bien qui sera sans cesse dans la navette vers la D-League. Néanmoins, l’arrière a réussi à choper un contrat NBA, ce n’est pas donné à tout le monde, et à 24 ans, il n’est pas condamné à rester cireur de banc toute sa carrière

Le 48ème choix de la Draft 2014 vient d’être coupé par les Hawks pour faire de la place aux contrats de Dwight Howard et Kent Bazemore. Ce sera la troisième franchise de l’arrière en un an puisqu’il avait été auparavant drafté par Milwaukee. C’est le prix à payer pour les joueurs qui apportent peu en NBA : on devient très vite un chèque qui sert simplement à équilibrer les masses salariales, en étant sans cesse coupé ou tradé. Pas de pleurs inutiles sur leur terrible condition, Lamar Patterson sera tout de même payé près de 900 000 dollars l’année. Et puis le futur de l’arrière n’est pas fermé : après tout il a pu voir Kent Bazemore – tourneur de serviette et pégalement porteur de boisson professionnel à ses débuts à Golden State – choper un contrat bien lourd cet été, tout en ayant une place de titulaire dans une équipe de Playoffs.

Le sophomore aura besoin d’un alignement d’étoiles pour obtenir des minutes puisque Arron Afflalo, Ben McLemore, Garett Temple et le rookie Malachi Richardson peuvent jouer à son poste, mais il pourrait un jour faire son trou. En 35 matchs avec les Hawks, il a tourné à 2,4 points, 1,4 rebond, et 1,1 passe à 35% au tir en 11 minutes de moyenne, accompagné de quelques tricks de tourneur de serviette. A 24 ans, il est clair qu’il n’a pas encore le niveau NBA, mais ses performances en D-League sont encourageantes. Les Kings sont allés le chercher pour compléter leur roster car ils doivent espérer de lui certains progrès. Obtenir la confiance d’une équipe NBA, même pour un contrat précaire, n’est pas si évident quand on voit l’armée de journey men qui s’amasse dans l’antichambre de la Grande Ligue. On peut s’imaginer que Kendrick Lamar a autre chose à proposer qu’un flow et des beaux textes…

Cette signature anecdotique à l’échelle NBA est le signe que la franchise californienne est en train de boucler son roster. Ces petits contrats sont toujours les derniers signés, et si quelques trades autour de Rudy Gay ou Ben McLemore pourraient encore être mis en place, Vlade Divac semble en avoir fini avec la free agency.

Source image: atlantahawks.blog.ajc.com