Toutes les bombes de Doug McDermott cette saison : une sniper qui pourrait exploser l’an prochain
Le 04 juil. 2016 à 16:15 par Bastien Fontanieu
Sa saison rookie avait été cauchemardesque, à cause de blessures qui l’empêchaient notamment de se faire une vraie place dans le rang des Bulls. Pour sa deuxième campagne ? Douggie a fouetté les taureaux, gagné en confiance, et montré qu’il fallait compter sur lui.
On réalise peut-être des décisions incompréhensibles à Chicago, mais on drafte bien à Chicago. Voilà ce qu’on peut dire de Gar Forman, John Paxson et toute la clique sévissant sur la Windy City, elle qui vit actuellement une transition douloureuse mais peut regarder la suite avec le sourire. Car lorsqu’il s’agit de choisir le bon jeune à développer dans la région, peu de monde a un nez aussi développé que celui des Bulls, et le cas McDermott en est un exemple flagrant. Sur sa première année professionnelle, on avait quelques craintes pour lui car le jeu de Chicago ne le mettait pas vraiment en avant, et l’infirmerie locale était devenue sa nouvelle équipe officielle. Un été passé à bosser, des promesses faites à lui-même comme aux fans, Douggie revenait plus déterminé que jamais, dans l’espoir de fermer des bouches. Et dans l’énorme marasme imposé par les Bulls la saison dernière, entre blessures des cadres, adaptation à Fred Hoiberg et Playoffs loupés au finish, peu de nouvelles étaient réjouissantes dans Chitown. La campagne de Jimmy Butler ? Allez. Les débuts de Bobby Portis ? Mieux. L’évolution de McDermott ? Oui monsieur. En régalant enfin dans ses tirs longue-distance (42,5% sur l’exercice), profitant de l’absence de certains pour réaliser quelques cartons, l’ailier s’est offert une vraie belle première en NBA et la suite promet encore plus de ficelles : l’arrivée de Rajon Rondo à la mène hier soir devrait permettre à McBuckets d’obtenir encore plus de situations de tirs, et quand on voit sa gestuelle on ne peut que lever les bras en l’air.
On vous laisse donc profiter de ces quelques minutes en compagnie d’un sniper d’élite, lui qui pourrait très rapidement rejoindre le plateau des scoreurs réguliers et efficaces tous les soirs. La quinzaine de points par match cette saison ? Une barrière osée, mais largement atteignable pour ce shooteur-né.
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