Malcolm Delaney atterrit en NBA : la gâchette du Lokomotiv Kuban va pouvoir régaler à Atlanta
Le 04 juil. 2016 à 15:24 par Bastien Fontanieu
Après avoir réalisé de gros mouvements au sein de son effectif ces derniers jours, les Hawks devaient impérativement trouver un meneur remplaçant capable de tenir la baraque : en recrutant Malcolm Delaney, Atlanta va pouvoir se frotter les mains.
Car pour ceux qui ont penché leurs yeux aussi bien sur le circuit américain qu’européen, le natif de Baltimore n’a pas gardé les mains dans les poches ces 4 dernières saisons, son petit roadtrip sur le vieux continent tamponnant plusieurs belles couronnes sur son CV. Passage par Chalon en 2012 ? Champion de Pro A et de la Leaders Cup. Passage par l’Ukraine en 2013 ? MVP et champion de la SuperLeague. Passage par l’Allemagne en 2014 ? MVP et champion de la Bundesliga, MVP des Finales en déroulant au Bayern. Oui, Delaney est un client costaud qui a fait parler son poignet depuis plusieurs saisons, la dernière au Lokomotiv Kuban aux côtés d’Anthony Randolph notamment, le club russe s’inclinant lors du Final Four de l’Euroleague contre le CSKA de Nando. Numériquement parlant sur cette compétition, Malcolm tournait à plus de 16 points, 3 rebonds et 5 passes de moyenne, mais surtout à 40,2% derrière l’arc, ce qui a notamment séduit Mike Budenholzer et le management des Hawks. En effet, l’entraîneur local savait qu’il devait bosser avec Wes Wilcox sur l’opération back-up point-guard, Dennis Schröder étant la seule véritable option de la franchise à l’heure actuelle. Avec l’arrivée de Delaney, les points d’interrogations sont nombreux chez les habitants de l’Oncle Sam mais le talent du bonhomme n’est plus à prouver.
Et c’est justement ce qui devrait faire le bonheur du joueur comme de son équipe, les deux camps ayant serré leurs mains autour d’un contrat d’un an et 1,49 millions de dollars hier soir. Car pour les Hawks, il fallait un petit créateur supplémentaire capable de prendre feu, de jouer aussi bien sur le poste 1 que 2, et de rentrer dans la philosophie locale. Pour le joueur, il fallait trouver un endroit où le temps de jeu serait là, où la possibilité de s’exprimer serait offerte, et où les écrans seraient disponibles afin de lâcher le poignet de 8 mètres. Le tout, sans fumer le peu de cap space restant à Atlanta, la franchise souhaitant justement utiliser le peu de thunes restant pour s’attirer les services d’un joueur utile dans la rotation. Le pari est donc intéressant chez les Hawks, il faudra voir comment Bud utilisera ses 2 meneurs, mais l’arrivée de joueurs venus d’Europe est assez massive cet été, et Delaney est un poids de plus dans ce sens. Entre lui, Satoransky aux Wizards, potentiellement Dario Saric à Philadelphie et les autres petits draftés, on va pouvoir se régaler devant les prototypes du vieux continent, qui feront leurs débuts en NBA dans quelques mois.
Toujours un petit plaisir, de voir les ricains oubliés revenir sur leurs terres après avoir trouvé leurs marques en Europe. Non-drafté en 2011, Malcolm Delaney va pouvoir prendre sa revanche et allumer les défenses chez les Hawks.
Source : ESPN
Source image : Getty