Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire des Knicks : Frédéric Weis, une triste histoire
Le 14 juin 2016 à 09:15 par Bastien Fontanieu
Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction New York.
Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium des Knicks, qui est tout simplement merveilleux.
# 3 – Tom Riker
- Draft : 1972
- Place : 8ème
- Statistiques en carrière à New York : 2,7 points, 1,7 rebonds et 0,3 passes
- Gros clients choisis après lui : Julius Erving, Paul Westphal, Kevin Porter
On ne sait pas si la deuxième prison la plus importante des States a pris son nom après l’ex-pivot des Knicks, mais on sait que cela aurait bien pu être le cas rien qu’en voyant son passage par la Grosse Pomme. On va faire ça vite, bien et propre. Imaginez Julius Erving sous le maillot new-yorkais, alors qu’il tabassait déjà les playgrounds de Rucker. Au lieu de ça, la franchise a décidé de prendre une contrefaçon américaine de Ricard, sauf qu’il y avait plus de degrés dans notre boisson que dans la moyenne de points de leur intérieur. Trois saisons, 82 matchs, et zou, plus personne.
# 2 – Mike Sweetney
- Draft : 2003
- Place : 9ème
- Statistiques en carrière à New York : 7 points, 4,8 rebonds et 0,5 passes
- Gros clients choisis après lui : David West, Leandro Barbosa, Boris Diaw, Kyle Korver
Tapez son nom sur Google Images et vous comprendrez la déception. Mike avait des mains bien faites pour un intérieur, mais son appétit pour les beignets plutôt que les lancers était plus fort que lui. Dans une Draft qui comprenait pourtant pas mal de pépites, lui était une des plus déprimantes car son passage par la NBA fût aussi rapide que celui d’un fourré au fromage dans son assiette : 4 saisons, 2 aux Knicks et 2 aux Bulls, puis le tour de l’Amérique du Sud afin d’y nettoyer les marmites. Aujourd’hui, on sait qu’il est vers l’Uruguay, mais difficile de savoir quel sport il pratique hormis l’enfilage de maillot.
# 1 – Frédéric Weis
- Draft : 1999
- Place : 15ème
- Statistiques en carrière à New York : 0 points, 0 rebonds et 0 passes
- Gros clients choisis après lui : Metta World Peace, Manu Ginobili, Andrei Kirilenko, James Posey
Il aurait pu venir, se faire une carrière, un nom, et éviter de chemin qui le fera passer par une dépression. Sauf que Weis n’a finalement jamais mis un pied au Madison Square Garden en tant que membre des Knicks, n’a jamais pu se refaire une santé sur le sol américain, et sera pour toujours étiqueté comme l’homme qui s’est fait postériser par Vince Carter. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le Dunk de la mort : Frédéric reste ce choix de Draft qui n’a pas joué la moindre minute en NBA, et un point d’interrogation infernal pour les fans de New York. Un parcours qui aurait pu être magique, mais s’est malheureusement terminé dans des circonstances bien tristes…
D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, mais dans la Grosse Pomme, personne ne touchera le trône de Weis. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.
Source image : vincecarter15.com