Jason Terry de retour cet été à Dallas : c’est plutôt improbable, et ça fait vraiment chier

Il a 38 ans, il se sent toujours aussi bien dans sa peau et pense pouvoir continuer à contribuer dans une franchise. Le Jet a encore quelques kilomètres de vol à dépenser avant de terminer à l’entrepôt, et apparemment il sait où il aimerait finir son long-courrier…

Dallas, Dallas, Dallas, Dallas. Les fans, ou disons la plupart des fans suivant le dossier du joueur, souhaitaient voir la boucle se boucler comme dans un roman pour le sniper aux chaussettes bien hautes. De la même façon qu’un Kevin Garnett, qui avait réalisé un énorme détour avant de terminer son aventure du côté du Minnesota, de nombreux passionnés croisaient les doigts afin que Terry rejoigne les Mavs pour une dernière danse, aux côtés de Dirk Nowitzki, de Mark Cuban et Rick Carlisle, bref des cadres avec lesquels il avait douillé en 2006 puis triomphé en 2011. Cependant, aujourd’hui aux Rockets, Jason sait que l’horloge tourne et que cet été sera sa dernière vraie décision contractuelle à prendre dans la longue carrière qu’il a menée depuis 1999. Et du coup, toutes les options s’ouvrent à lui. Doit-il partir sur cette saison un peu décevante mais sur ses deux jambes ? Prendre un risque en restant dans le coin et en essayant de viser au-delà des demi-finales ? Rejoindre un candidat au titre histoire de se tatouer un dernier trophée bien cheum ? Ou choisir le coeur et ainsi porter la tunique des Mavs une dernière fois, devant le public qui l’a ovationné pendant des années à l’American Airlines Center ? La réponse, ou du moins un début de réponse, a été proposé lors d’une interview cette semaine sur SiriusXM Radio.

Ce serait une très belle option pour moi, et la raison première serait ma famille. Vous savez, ma famille est basée à Dallas, ma fille vient de s’inscrire à TCU (Texas Christian University) pour l’année prochaine, donc je suis souvent dans le coin et à côté d’un stade que je connais bien. Mais de ce que j’ai compris, les Mavs ont envie de partir sur des joueurs plus jeunes, et à 38 ans je ne coche pas vraiment cette case. De plus, on a commencé de belles choses à Houston. J’adore faire partie de ce processus, en apportant mon expérience en tant que champion, et en allant de l’avant avec un nouvel entraîneur comme Mike D’Antoni qui a un super système.

Relou. Le relou qui l’a mal pris. Ce n’était pas contre toi Jason, il fallait juste préparer la suite ! Les Mavs sont en effet dans une nouvelle dynamique, avec des copains comme Chandler Parsons, Wesley Matthews, Salah Mejri, Dwight Powell et Justin Anderson qui ont tous moins de 30 piges. Et il est évident que pour préparer l’après-Dirk, il va falloir autre chose que des quadras avec lesquels célébrer chaque match de la dernière décennie, une larme à l’oeil et les défaites qui s’enchaînent. Un virage qui a notamment été pris par les Lakers de Kobe et les Wolves de KG, deux légendes du jeu qui vont partir dans des équipes aux bilans peu glorieux mais vont voir la relève assurer avec une nouvelle vague pleine d’optimisme. Cependant, on peut aussi comprendre Terry. Le mec est peinard à Houston, respecté dans son vestiaire et justement daron d’un joli centre de loisirs, sa famille n’est pas si loin et il va jouer pour un coach qui peut transformer n’importe quel sniper en Hall of Famer. Mike D’Antoni ? C’est l’assurance de voir les Rockets planter 200 pions par soir l’an prochain, avec un Jason Terry en mode feu-vert derrière l’arc. Difficile de faire plus chouette pour terminer sa carrière, même si la cardio va elle aussi devoir suivre si le feu rouge ne veut pas intervenir vers décembre. On a simplement quelques regrets devant ce potentiel retour qui aurait aussi permis à Dirk de partir avec autre chose que des nouveaux autour de lui, quand on voit la façon dont Kobe, Garnett et Duncan ont/vont réaliser leur départ.

Peut-être que Cuban lui fera une offre impossible à refuser cet été, même on n’y croit pas vraiment. Les retrouvailles entre le géant blond et sa copine au bandeau, ce sera probablement cet été, mais sur un transat avec une bonne bière allemande…

Source : SiriusXM Radio

Source image : WoNBA