Et si chaque franchise devait uniquement jouer avec ses anciens draftés : aujourd’hui… les Lakers

Tous les jours jusqu’à la Draft environ, nous vous faisons découvrir ce à quoi chaque franchise ressemblerait si elle était composée uniquement de joueurs qu’elle a drafté… Pas de “The Decision” ici, juste un rappel des premières intuitions de nos GM favoris, même si nos amis joueurs furent parfois échangés dans la minute suivant leur débarquement sur l’estrade. De quoi nous offrir de beaux souvenirs qui rejaillissent et de quoi nous donner aussi pas mal d’indications sur les différentes politiques de recrutement en place dans les trente franchises NBA depuis une vingtaine d’années…

On part aujourd’hui en Californie avec les Lakers, où l’on se rend compte que si l’histoire de la franchise est riche, le talent du front office en matière de prospects l’est beaucoup moins.

Le starting five

• Patrick Beverley (42ème, 2009)
• D’Angelo Russell (2ème, 2015)
• Larry Nance Jr (27ème, 2015)
• Julius Randle (7ème, 2014)
• Marc Gasol (48ème, 2007)

Le banc

Sasha Vujacic (27ème, 2004), Jordan Farmar (26ème, 2006), Robert Sacre (60ème, 2012), Ryan Kelly (48ème, 2013)

Le constat

Si les jeunes pousses de L.A. sont encore trop frais pour que l’on puisse juger de leur impact futur sur la ligue, on peut arguer sans problème que le front office des Lakers n’a pas fait de folie lors des dernières drafts. Les seconds tours récupérés ont le niveau EuroChallenge mais bas de classement et les coups tentés n’ont jamais pu n’être autre chose que de solides joueurs de banc. Big up tout de même à nos copains angelinos car sans eux notre Mont Rushmore du vomi ne compterait peut-être ni Robert Sacre ni Ryan Kelly.

Ça vaut quoi cette équipe ?

De la défense avec un axe 1-5 difficile à contourner, trois jeunes en devenir mais qui n’offrent pour l’instant aucune garantie concrète quant à une éventuelle carrière de All-Star. Et quand on jette une nouvelle fois un coup d’œil au banc, on se rend compte que ces Lakers spécial Draft ne feraient absolument pas mieux que la joyeuse équipe de 2016, à savoir une belle 15ème place à l’Ouest. A noter tout de même la présence d’un vrai pivot avec Marc Gasol, ce dernier étant parti à Memphis dès son arrivée pour permettre aux Lakers de récupérer les droits d’un certain… Pau Gasol.

La note de TrashTalk dans le Draft Game : 4/10

Deux éventuelles futures stars, à mettre en perspective avec de véritables bolosses qui ne servent aujourd’hui plus à rien sur un parquet et des mecs draftés mais partis s’aguerrir voire devenir All-Stars sous d’autres cieux. On est en droit d’espérer mieux compte tenu du prestige de la franchise. Pas sûr que Mitch Kupchak et la famille Buss en soient capables aujourd’hui, mais on va continuer d’y croire un tout petit peu.

Voilà pour ce point sur le visage que pourraient avoir les Lakers avec uniquement des joueurs draftés par leurs soins… Et vous, vous en pensez quoi, ils sont intelligents les mecs ou ils auraient pu faire mieux ? Qu’en pense le GM qui dort en vous ?

Spécial Sixers : ici !

Source image : boxden.com