Et si chaque franchise devait uniquement jouer avec ses anciens draftés : aujourd’hui… les Sixers

Le 20 mai 2016 à 12:53 par Giovanni Marriette

Tous les jours jusqu’à la Draft environ, nous vous faisons découvrir ce à quoi chaque franchise ressemblerait si elle était composée uniquement de joueurs qu’elle a drafté… Pas de “The Decision” ici, juste un rappel des premières intuitions de nos GM favoris, même si nos amis joueurs furent parfois échangés dans la minute suivant leur débarquement sur l’estrade. De quoi nous offrir de beaux souvenirs qui rejaillissent et nous donner aussi pas mal d’indications sur les différentes politiques de recrutement en place dans les trente franchises NBA depuis une vingtaine d’années…

On part aujourd’hui en Pennsylvanie avec les Sixers, où l’on se rend compte que si les résultats ne sont pas là depuis long time, les soirs de Draft sont souvent joyeux. Faudrait juste garder les mecs avant qu’ils deviennent bons. Et faudrait qu’ils se blessent un peu moins souvent aussi.

Le starting five

  • Michael Carter-Williams (11ème, 2013)
  • Jrue Holiday (17ème, 2009)
  • Andre Iguodala (9ème en 2004)
  • Jahlil Okafor (3ème en 2015)
  • Nikola Vucevic (16ème en 2011)

Le banc

Samuel Dalembert (26ème choix, 2001), Lou Williams (45ème choix, 2005), Thabo Sefolosha (13ème choix, 2006), Thaddeus Young (12ème choix, 2007), Mareese Speights (16ème choix, 2008), Evan Turner (2ème choix, 2010), Mo Harkless (15ème choix, 2012), Joel Embiid (3ème choix, 2014), Elfrid Payton (10ème choix, 2014)

 

Le constat

Première chose, quand on termine chaque saison depuis dix ans avec des bilans faméliques, les choix de Draft sont forcément hauts, l’édition 2016 de la Lottery étant d’ailleurs là pour étayer ce constat. Force est en tout cas de constater que les joueurs sélectionnés par le front office des Sixers depuis vingt ans sont de bons basketteurs. Pas des Hall Of Famers mais pas des Hasheem Thabeet non plus puisqu’on a quand même dans cette liste un MVP des Finales ou encore un 6th Man of the Year. Des mecs qui ont fait l’essentiel de leurs prouesses loin de Philadelphie mais qui prouvent quand même qu’on a le nez assez fin du côté du Wells Fargo Center lorsque la Draft approche. Le cinq a belle allure, ça attaque et ça défend… et on a peut-être encore rien vu quand on imagine la marge de progression de Jahlil Okafor et lorsque l’on sait que Jojo Embiid n’a encore jamais mis un pied sur un parquet et qu’il fait toujours espérer les Sixers.

Ça vaut quoi cette équipe ?

Bah ça vaut des Playoffs hein. Des mecs aguerris le plus souvent une fois partis du marasme Sixers mais des mecs qui savent tâter du ballon. MCW et Jrue pour porter une équipe on valide cent fois offensivement, les intérieurs on n’en parle pas (Okafor, Embiid, Vucevic, Speights, viens donc bumper les bestiaux dans la raquette), et le supporting cast peut s’avancer fièrement. On pensait ne jamais être positif  avant 10 ans en parlant d’un roster à Philly ? Comme quoi tout est possible, même aux Sixers.

La note de TrashTalk dans le Draft Game : 7/10

Des Drafts bien gérées puisque ce sont plutôt les décisions en cours d’année qui peuvent parfois paraitre chelou quand on connaît un peu Sam Hinkie. Époque peut-être révolue cependant chez les Sixers puisque le bon Sammy est désormais loin de tout ça, on verra donc à présent quelle direction prend la franchise. C’est en tout cas un bon point distribué par nos soins en ce qui concerne la traditionnelle sauterie du mois de juin. Et d’ailleurs il vaudrait mieux, puisque l’on rappelle que c’est juste la date de l’année la plus importante pour Philly, et cela depuis de nombreuses saisons déjà…

Voilà pour ce point sur le visage que pourraient avoir les Sixers avec uniquement des joueurs draftés par leurs soins… Et vous, vous en pensez quoi, ils sont intelligents les mecs ou ils auraient pu faire mieux ? Que suggère le GM qui dort en vous ?..

Source image : Matt Slocum / AP


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