La NBA dicte les pubs sur les maillots : pas d’alcool, donc pas de Cleveland “Pastis” Cavaliers
Le 05 mai 2016 à 18:56 par Bastien Fontanieu
Au cours du mois dernier, la NBA avait annoncé que les pubs débarqueraient bien sur les maillots et qu’il allait falloir instaurer quelques règles autour de ce beau futur bordel : aujourd’hui, on en sait déjà un peu plus sur ce qui sera interdit.
Car oui, qui dit placement de pub dit liberté du choix de pub, et qui dit liberté du choix de pub dit potentiel merdier dans lequel Adam Silver n’aimerait pas se retrouver. Ainsi, ce sont donc plusieurs aspects et domaines précis que le boss a tout de suite voulu ranger dans la boîte secrète, celle qu’aucune franchise ne pourra emprunter pour se faire du blé. Pas de pub pour l’alcool, le tabac, les jeux de paris ou des compagnies de médias, sans oublier les compétiteurs de Nike. Forcément, la marque au swoosh a signé un énorme contrat qui durera huit ans et prendra effet à partir de cette fameuse saison 2017-2018 durant laquelle les maillots pourront être branded, du coup on va éviter de fâcher cette immense entreprise qui brassera des millions avec le sourire. Pas de Betclic, de Lucky Strike, de sticker du Parti Socialiste pendant qu’on y est, tout ça sera formellement interdit : aucune connotation politique, rien sur les clopes et la tise, uniquement pour notre délire personnel. D’ailleurs, on se frotte déjà les mains devant les futures associations joueurs-pub qui seront bombardées sur le net, comme Raymond Felton qui signera très probablement chez les Houston ‘KFC’ Rockets pour un discount record.
Concernant les paris sportifs, il y aura bien évidemment la possibilité de bosser et de mettre en avant certaines entreprises spécialisées, mais les logos seront interdits. La NBA a mis suffisamment de temps afin de se débarrasser du placard Tim Donaghy pour remettre un coup de zoom sur des coulisses potentiellement crades de la Ligue. Ce qu’on sait déjà, c’est qu’il y aura un paquet de boîtes qui toqueront à la porte des franchises pour se faire une belle exposition, et chacune des trente pourra générer des recettes affolantes, si on se fie notamment à nos copains du pied-ballon. En effet, pour des équipes comme Manchester United qui placent un petit Chevrolet sur le pec et récupèrent 45 millions de dollars par an (!) ou Chelsea dont le Yokohama Tire offre 40 millions l’année, cet argent de poche ne serait pas de refus devant une NBA qui souhaite grandir encore plus qu’aujourd’hui. Bien évidemment, le foot et le basket ne représentent pas les mêmes publics, les mêmes audiences, le même impact et donc les mêmes bonus : 6 millions la saison, voilà un chiffre potentiellement gagné autour de la Ligue d’ici quelques années, de quoi faire vibrer les nombreux propriétaires d’équipes toujours à la recherche de nouvelles pistes de financement.
Dommage pour nous, on aurait bien vu Gérard avec un petit J&B au-dessus du téton droit, mais on se rattrapera sans problème avec le Ketum floqué sur le maillot de Kyrie.
Source : ESPN
Source image : Ebay