Preview Pacers – Raptors : une répétition avant la confrontation au premier tour des Playoffs ?
Le 17 mars 2016 à 21:51 par David Carroz
A moins d’un mois du début des Playoffs, les Pacers accueillent les Raptors dans un des chocs de la nuit. Et alors qu’il reste respectivement 15 et 16 rencontres à disputer pour les deux franchises, cette affiche pourrait bien être celle du premier tour de la post-season à l’Est. Preview du duel de la nuit.
Avec 45 victoires pour 21 défaites, l’effectif mis en place par Masai Ujiri est solidement installé à la seconde place de la Conférence (6,5 matchs d’avance sur le troisième), bien parti pour réaliser le meilleur bilan de l’histoire de la franchise en battant la marque de l’an dernier fixée à 49 succès. Autant dire qu’à moins d’un effondrement coupable lors des prochaines rencontres, la barre des 50 W sera atteinte. Mais cela ne saurait suffire dans l’Ontario puisque les Dinos nourrissent d’autres ambitions et que c’est surtout lors des séries printanières et estivales que l’on jugera si leur exercice est une réussite ou non. D’ici là, ils lorgneront sur la première place actuellement détenue par las Cavs car, avec seulement 2,5 matchs de retard sur la franchise de l’Ohio qui ne brille pas toujours par sa régularité, ce qui aurait été considéré comme un exploit il y a quelques mois est aujourd’hui une hypothèse crédible. Et lorsqu’on connait la ferveur des fans du Air Canada Centre, disposer de l’avantage du terrain pour les trois premiers tours des Playoffs serait un coup de pouce non négligeable au moment des joutes entre cadors. Malgré cette éventualité, Dwane Casey est plus dans l’optique de ménager ses troupes, comme lors de la victoire face aux Bucks où DeMar DeRozan (au repos) et Jonas Valanciunas (préservé car touché à la main) ont maté Kyle Lowry (25 points, 11 passes), Bismack Biyombo (12 points, 13 rebonds, 2 contres) et le rookie Norman Powell (17 points) gérer les affaires courantes à leur place.
Un luxe que les Pacers ne peuvent pas se permettre. S’ils gardent la main sur leur qualification en Playoffs et qu’ils font partie d’un groupe de cinq équipes qui se tiennent en 3 victoires (avec le Heat, les Hawks, les Celtics et les Hornets), le moindre relâchement peu les mettre en difficulté et les envoyer à la lutte avec les Pistons et les Bulls pour le dernier spot. Frank Vogel et ses troupes sont actuellement septièmes à l’Est, bien placés donc pour affronter… les Raptors dès l’ouverture des Playoffs. Une équipe de Toronto qu’ils ont affronté à deux reprises cette saison, pour un bilan équilibré. La première confrontation a servi d’ouverture de l’année pour les deux franchises le 28 octobre dernier pour une victoire des Dinos à domicile alors que les Pacers ont pris leur revanche à Indianapolis en décembre. Seront-ils capables de maintenir la pression à la Bankers Life Fieldhouse cette nuit pour prendre un avantage psychologique sur leurs adversaires avant leur ultime confrontation à Toronto en avril, et peut-être une série au meilleur des sept matchs quelques jours plus tard ? D’ici là et ce début des Playoffs, Paul George et les siens vont jouer dix fois chez eux afin de lancer au mieux leur sprint vers les rencontres qui comptent vraiment, à commencer donc par cette affiche face aux Raptors. Une situation qui ne déplait pas à PG13, confiant pour la suite.
Je vois du potentiel, beaucoup de potentiel pour que cette équipe aille de l’avant. Nous avons une chance d’avancer. Avec encore 15 matchs, rien n’est vraiment figé dans la pierre, et nous sommes toujours là.
Il faudra le prouver dès ce soir face à l’équipe qu’ils pourraient avoir à affronter en Playoffs. Au premier tour ou plus tard si d’aventure les quinze prochaines rencontres permettaient à Indiana de progresser dans la hiérarchie à l’Est. A moins que ça ne soient les Raptors qui grillent la politesse aux Cavs à la première place. En tout cas, ce sont deux franchises qu’on devrait retrouver à coup sûr lors de la post-season, avec les dents longues et beaucoup d’ambition. Ça ressemble à un choc pour ce soir alors…
Source image : Brian Spurlock-USA TODAY Sports