Indiana tabasse les Spurs à la maison : quand Popovich n’est pas là, les Pacers dansent

Le 08 mars 2016 à 04:42 par Bastien Fontanieu

Après un premier match remporté par San Antonio en début de saison, on attendait la réaction de Paul George et des Pacers ce lundi. Bingo, les hôtes se sont payés le scalp des Spurs, avec une belle victoire à la maison : 99 à 91.

Nombreux sont ceux qui se souviennent, et se souvenaient, de cette rencontre du 22 décembre lors de laquelle Kawhi Leonard et ses sbires avaient totalement étouffé l’ailier des Pacers. Une partie terminée à 1/14 au tir et 6 balles perdues, alors que PG était particulièrement chaud sur le début de saison, qui donnait rendez-vous aux deux équipes ce lundi. Car au-delà du duel entre les deux All-Stars, c’était aussi le retour de David West sur ses anciennes terres, celle où il était respecté tel le daron de la famille. Quelques embrassades, deux trois sourires mais pas plus, car il y avait un match à jouer et les Pacers devaient absolument s’imposer. Absolument ? Disons qu’en ayant perdu les deux dernières affiches au BankersLife FieldHouse, accueillir un cador comme San Antonio représentait une excellente opportunité de resserrer les rangs de l’arène locale, notamment en défense où les hommes de Frank Vogel avaient plus ou moins décidé de chômer sur ce début de mois. Trois défaites en prenant plus de 100 points, deux victoires lorsque l’adversaire est maintenu sous cette barre. L’équation était donc simple, il fallait se donner dans sa propre moitié de terrain et espérer que l’absence du gourou texan allait jouer mettre un petit grain de sable dans la machine.

Mission accomplie ? Mission accomplie. Car en forçant les Spurs à tirer à 4/28 de loin (!), Ian Mahinmi et ses coéquipiers avaient déjà réussi la majeure partie du boulot. Ne pas se faire défoncer par le spacing adverse, voir comment Ettore Messina allait gérer ses rotations, et en profiter pour cavaler derrière. Car avec autant de rebonds défensifs disponibles (40) causés par les briques noires et blanches, c’est Monta Ellis qui en profitera le premier, l’arrière agressant la défense de San Antonio pour s’offrir un nouveau carton à la maison : 26 points à 8/13 au tirs et un parfait 8/8 aux lancers, c’est exactement ce qu’il fallait pour venir en aide à un PG une nouvelle fois muselé et une adresse collective peu satisfaisante. En fin de rencontre, les Spurs reviendront même à trois petits points alors que l’écart avait atteint la quinzaine un peu plus tôt, mais les hôtes tiendront suffisamment pour tamponner la victoire et ainsi renouer des bons liens avec un public anxieux. Ce même public qui aura droit à une visite de choix la semaine prochaine, puisque ce sont les Celtics qui viendront dans le coin histoire de tester cette fameuse défense, capable de se donner un soir et de partir en vacances le lendemain. Une motivation supplémentaire due à la présence de David West, ou les débuts de Ty Lawson sous ses nouvelles couleurs ? Difficile à dire, mais la victoire a bien été validée à la maison, et c’est tout ce qui importait côté Pacers hier soir.

Les hommes de Frank Vogel le savent, la plupart de leurs plus grosses victoires ont été obtenues lorsque l’effort défensif fût respecté du premier au dernier homme. Hier soir c’était le cas, qu’en sera-t-il dans une semaine ? Car avec 5 matchs de suite à la maison, Monta et ses potes pourraient se rassurer au niveau du classement général.

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Source image : @Pacers


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