MVP Rankings – Semaine 18 : tellement d’avance que le fou a déjà la main sur celui de 2017
Le 07 mars 2016 à 12:16 par Bastien Fontanieu
C’est le grand classement, celui qui crée tous les débats et provoque des guerres de plusieurs mois sur les réseaux sociaux. Les plus fat clients de la NBA se rassemblent dans le MVP Ranking, on décortique le tout pour la semaine à venir.
La compétition étant dors-et-déjà terminée en tête du classement, avec un tenant du titre qui a regardé dans son rétroviseur pendant environ 8 semaines, l’envie de se pencher sur le reste du circuit est trop importante. Qui prendra la seconde place ? Qui fera le push nécessaire en seconde partie de saison ? Qui va se faire un nom et annoncer la couleur pour l’année prochaine ? Dans tout ce beau bordel numérique, quelques clients sortent du lot dont un de la Conférence Est qui vient squatter le classement grâce aux résultats de son équipe, mais aussi car son culot contre-indique sa véritable taille.
Place | Joueur | Commentaire |
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1 (-) | Stephen Curry | Même si les Lakers ont régalé ce dimanche, on va faire très simple en vous demandant de lire ceci. Le reste, c’est sans commentaires. Statistiques : 30,7 points, 5,3 rebonds, 6,6 passes et 2,1 interceptions à 51% au tir dont 47% de loin. |
2 (-) | LeBron James | Comme prévu, les Playoffs approchent et la machine de l’Ohio commence à préchauffer, même si des distractions l’empêchent de véritablement dominer autant qu’anticipé. Ce qu’on aime beaucoup, c’est le voir en ailier-fort où il est tout simplement injouable à cause de sa polyvalence. Ce qu’on aime beaucoup moins, c’est sa façon de gérer ses copains et l’absence apparemment vitale de Kendrick Perkins. Il y a du vrai dans ce que LeBron dit, mais il y a une manière de faire et pas sûr que Kevin Love apprécie pour autant... Statistiques : 24,8 points, 7,3 rebonds, 6,6 passes et 1,5 interception à 50% au tir dont 28% de loin. |
3 (+1) | Kawhi Leonard | La semaine vraiment moyenne du Thunder nous pousse à remettre Kawhi sur le podium, et c’est peu dire s’il mérite d’y être. Car derrière les Warriors de Curry, San Antonio est l’arme fatale la plus chaude de la saison et comme on a pu le voir à New Orleans, le patron porte le numéro 2. Une évolution sympathique à observer, mais qui ne pourra être tamponnée qu’en cas d’élévation lors des Playoffs. Frustrant l’an dernier, Leonard sait qu’il sera attendu de pied ferme. Statistiques : 20,8 points, 6,9 rebonds, 2,5 passes et 1,8 interception à 51% au tir dont 48% de loin. |
4 (-1) | Kevin Durant | Comme d’habitude, un seul spot pour le Thunder et cette fois-ci pour Kevin Durant qui n’a pas chômé mais pourtant vécu dix jours bien soûlants. Entre les deux défaites face à Golden State, le pétage de plomb chez les Clippers et les déclas dans les journaux, on a connu meilleure période pour annoncer la prolongation de KD dans les plaines d’OKC. Physiquement et statistiquement il est là, mais on en revient toujours au mental et au leadership : de gros points d’interrogation. Statistiques : 28 points, 8,2 rebonds, 4,7 passes et 0,9 interception à 51% au tir et 39% de loin. |
5 (-) | Chris Paul | C’est rare de voir une équipe de Los Angeles dans l’ombre, et pourtant Chris Paul réalise une saison tout simplement brillante avec ses Clippers. C’est à peine si on a remarqué l’absence de Blake Griffin, le meneur régalant au quotidien pour tenter de maintenir son équipe à niveau. La bonne nouvelle, c’est que l’intérieur revient bientôt pour casser de l’arceau. La mauvaise ? Bonjour le calendrier bien relou sur ces trois prochaines semaines... Statistiques : 19,9 points, 4,1 rebonds, 9,7 passes et 2,1 interceptions à 46% dont 38% de loin. |
6 (-) | Kyle Lowry | Toujours aussi régulier et agressif, Calorie fait partie de cette belle liste de joueurs qui seront regardés avec des jumelles au premier tour des Playoffs… Car si le meneur des Dinos régale depuis octobre dernier en faisant de son équipe la claire deuxième meilleure de sa conférence, il doit une sacré revanche après avoir mouillé le boxer face aux Wizards et aux Nets. On ne cesse de répéter que c’est lui le patron, ce serait bien qu’il confirme en agissant comme un grand dans un mois… Statistiques : 21,7 points, 4,9 rebonds, 6,4 passes et 2,2 interceptions à 44% au tir dont 39% de loin. |
7 (–) | Dwyane Wade | Tout à fait compréhensible que des passionnés souhaitent mettre Lillard ou Isaiah devant l’arrière du Heat, mais on ne cesse d’halluciner devant le niveau de jeu et le leadership du vétéran cette année, lui qui doit faire sans Chris Bosh mais arrive à mettre tout le monde dans un fauteuil confortable. C’est clair que Spoelstra aide à ce niveau-là, mais Flash a quand même encore beaucoup de cartons devant lui et c’est tant mieux. Statistiques : 19,2 points, 4,1 rebonds, 4,8 passes et 1,1 interception à 45% au tir dont 20% de loin. |
8 (+1) | Damian Lillard | Un roadtrip qui commence bien, des victoires qui s’enchaînent puis la difficulté évidemment, la fatigue aussi, pour ses Blazers. Oui, on doit parler collectivement car Lillard n’est certainement pas du genre à mettre le pied sur la pédale de frein, chaque adversaire ayant droit à sa trentaine minimum sans froncer d’un sourcil. Probablement un des non-All-Stars les plus énervés de ces dernières années, il faudra vite changer ça l’année prochaine…! Statistiques : 25,8 points, 4,2 rebonds, 6,9 passes et 1 interception à 43% au tir dont 38% de loin. |
9 (+) | Isaiah Thomas | On devrait installer Brad Stevens à cette place, car le succès de Boston est avant tout dû à un collectif léché et des rotations exceptionnellement bien pensées, mais quitte à mettre un joueur on ne va pas créer de scandale en mettant Isaiah à cette place, sa gestion des possessions et sa maturité dans le jeu permettant à son équipe de faire du pied aux deux molosses en tête de l’Est. Statistiques : 21,8 points, 2,9 rebonds, 6,7 passes et 1,2 interception à 43% au tir dont 35% de loin. |
10 (-) | John Wall | Spot réservé pour la wild-card de folie hebdomadaire. James Harden, Paul George, Jimmy Butler, on aurait pu mettre beaucoup de monde sur ce strapontin mais on tient à féliciter John Wall pour deux choses : sa saison et le fait de vivre avec Randy Wittman au quotidien. Deux exploits mais qui ne peuvent lui permettre de monter plus haut, car à l’heure où nous écrivons les Wizards ne sont… pas en Playoffs. Statistiques : 20 points, 4,8 rebonds, 9,8 passe et 2 interceptions à 43% au tir dont 34% de loin. |
Au revoir Paul George, bonjour Isaiah, la course se resserre et on attendra avec impatience les performances à venir. Du client, du client, du client : on en retrouvera encore la semaine prochaine, dans le MVP Ranking dix-neuvième édition !
Source image : @Warriors