10° (-4)
| Jimmy Butler | Le franchise player des Bulls et évident défenseur le plus féroce d’Illinois seulement dixième ? Malheureusement oui, la faute à une absence qui dure maintenant depuis le 3 février, la faute à un genou qui l’a empêché de disputer le All-Star Game et donc à cette indisponibilité qui démontre toutes les faiblesses de Chicago, alors même que tout n’était pas si rose même avec Jimmy dans le roster… Bref, petite chute de Jimmy Buckets au classement mais nul doute que l’arrière des Bulls retrouvera sa place un peu plus haut dès lors qu’il aura refoulé les parquets. Parmi les seuls mecs de la Ligue capables d’éteindre quasiment n’importe quel joueur tout en envoyant des pointes de 40 points de l’autre côté du terrain, Jimmy va faire un bien fou à sa franchise quand il pourra remettre le short, et vous pouvez être sûr que le n°21 re-gravira petit à petit les échelons de ce DPOY Ranking…
Statistiques : 5,2 rebonds, 1,7 interceptions
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9° (retour)
| Anthony Davis | Malgré la saison bien moyenne des Pelicans, il demeure une chose qui ne change pas à New Orleans : Anthony Davis est un phénomène. Une bête de foire. En attaque évidemment, coucou les 59 points face à Detroit, mais aussi en défense où son sens du placement et ses membres interminables lui permettent au mieux de bâcher tout ce qui bouge et au pire d’aller faire ses cueillettes tranquille au rebond. Rapide sur les switchs, capable de sortir sur les extérieurs et évidemment suffisamment costaud pour tenir tête aux plus balèzes de ses adversaires dans la raquette, AD est une valeur sûre des deux côtés du terrain. Encore heureux d’ailleurs qu’il défend un poil (aucun rapport) car ses teammates ne semblent pas tous sur la même longueur d’onde à ce niveau-là, n’est-ce pas Mr Anderson… Bref, on a affaire ici à un espèce de mutant aussi bien en attaque qu’en défense, la raison de sa présence pour ouvrir ce classement.
Statistiques : 10,2 rebonds, 1,3 interception et 2,2 contres
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8° (entrée)
| Kyle Lowry | Ça ne suffit plus à Kyle Lowry d’être avec DeMar DeRozan le leader offensif des actuels deuxièmes de la Conférence Est. Ça ne lui suffit plus d’enchaîner les perfs de mammouths comme celle qu’il a réalisé vendredi face aux Cavs. Non, aujourd’hui Kyle Lowry a passé un pallier, celui qui fait de lui l’un des tous meilleurs meneurs de la Ligue, grâce notamment à une palette à laquelle il a ajouté une défense de fer cette saison. Après un été à avoir perdu son gras du bide, voilà donc Kyle Lowry attentif à ses… calories et surtout devenu un poison pour les attaquants adverses. On a ainsi vu Damian Lillard, Manu Mudiay, Reggie Jackson, Mike Conley et dernièrement Kyrie Irving éprouver toutes les peines du monde à se défaire de la garde rapprochée du bodybuildé meneur des Raptors ce mois-ci, confirmant donc que le Dino est bel et bien rentré dans la cour des grands cette saison. Une belle entrée au classement qui récompense aussi le joli parcours de Toronto, en attendant de savoir si les hommes de Dwane Casey seront capables de tenir au printemps…
Statistiques : 4,9 rebonds et 2,2 interceptions |
7° (entrée)
| Paul George | Le relatif vide autour de Paulo à Indianapolis cette saison l’avait fait disparaître de ce classement jusque-là. Ses performances plus que solides pour permettre aux Pacers d’espérer encore aujourd’hui une qualif’ en Playoffs nous avaient presque fait oublier que PG13 est avant tout un défenseur d’élite, qui nous avait par exemple offert des séries de toute beauté face au Heat il y a quelques années. Mais rendons à Paul ce qui est à Paul, le franchise player de l’Indiana réussissant finalement à merveille à concilier le taf offensif et la défense… En limitant ce mois-ci LeBron James à 9/22 ou encore Melo à 5/20, PG13 a prouvé qu’il était plus que jamais le chef de file de cette jeune et étonnante équipe des Pacers et son stoppeur le plus efficace, le tout dix mois après son retour officiel à la compétition suite à l’horreur de la nature dont il avait été victime en 2014. Une belle revanche pour un joueur magnifique, tout simplement.
Statistiques : 7,1 rebonds et 1,8 interception
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6° (-)
| Kentavious Caldwell-Pope | Même joueur joue encore. Kentavious s’est définitivement installé parmi les meilleurs stoppeurs du pays, rendant bien des services à Motown en compagnie notamment du jeune Stanley Johnson, dans un registre plus physique mais aussi dur ou presque à passer en défense… Malgré quatre matchs manqués au cours du mois, l’arrière des Pistons garde donc sa place bien au chaud au pays des empêcheurs de tourner en rond et continue à espérer avec son squad à une éventuelle participation à la postseason. Une performance qui passera forcément par de nouvelles grosses sorties défensives de celui qui est envoyé chaque soir dans les basques du meilleur arrière adverse, KCP pouvant également défendre de temps à autre des poste 3 avec toujours la même réussite. Un futur très bon ? Non, un “déjà” très bon.
Statistiques : 3,7 rebonds et 1,5 interceptions
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5° (-)
| Rudy Gobert (+5) | Le meilleur défenseur de la deuxième meilleure défense de la Ligue trouve forcément sa place dans ce DPOY Ranking. Des rebonds par paquets de douze, des crêpes même quand la Chandeleur est passée et un Jazz d’Utah revenu dans la course aux Playoffs depuis son retour de blessure en janvier, même si la lutte sera terrible jusqu’en avril. Encore jeune et perfectible, la marge de progression de Rudy est énorme malgré un talent déjà évident et on peut aisément le considérer aujourd’hui comme l’un des trois meilleurs pivots défensifs de la Ligue. Des segments longs comme un jour sans Gérard, un sens de l’anticipation et un QI Basket au dessus de la moyenne pour un joueur de son âge… Non franchement, et tout chauvinisme mis à part, on sent clairement que ce DPOY peut tomber très vite dans les mains de notre Rudy national. Ce ne sera pas cette année car un extraterrestre rôde un peu plus haut dans le classement, mais la Tour Eiffel aura à n’en pas douter son mot à dire dans les années à venir…
Statistiques : 10,5 rebonds, 2,5 contres, 0,8 interception |
4° (-)
| Avery Bradley | On aurait pu parler de Marcus Smart, génial sophomore lorsqu’il s’agit de défendre sa partie de terrain ou d’imiter l’horrible coiffure de Jared Sullinger. On aurait pu parler de Jae Crowder, l’homme envoyé sur les poste 3/4 adverses pour les faire sortir de leurs matchs. On aurait même pu évoquer un Cody Zeller dont le hustle play est parmi les plus dérangeants de la Ligue, n’est-ce pas messieurs Cousins ou Davis. Sauf que cette année le meilleur défenseur des C’s s’appelle Avery Bradley, ce qui représente déjà un petit exploit mais qui prend tout son sens quand on voit l’énergie déployée par le roquet sur tous les parquets d’Amérique. La troisième place de Boston à l’Est ? Avery y’est pour beaucoup et on souhaite bon courage aux petits “chanceux” qui se farciront la bête sur une série de Playoffs. En attendant, notre Celte sûr est bien installé au pied du podium de ce DPOY Ranking, guettant aussi bien les trois mecs de devant que ses futurs adversaires...
Statistiques : 2,6 rebonds, 1,5 interception
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3° (+4)
| Hassan Whiteside | La tour de contrôle ultime cette saison en NBA. Peut-être le pivot le plus impressionnant en défense que l’on ai vu depuis des années et on pèse nos mots. Seul bémol pour l’instant, l’ami Hassan nous fait parfois don d’un QI digne de celui d’une huître, gâchant certains matchs en prenant des fautes techniques idiotes ou en sortant tout simplement de ses matchs. Le reste du temps ? Du très très lourd. 20 rebonds par-ci, 10 contres par-là et l’assurance pour la première lame défensive du Heat (hello Justise Winslow par exemple) de voir surgir le justicier juste derrière pour faire regretter aux aventuriers d’avoir tenté leur chance dans la raquette de Mayami. Sur le marché l’été prochain, Hassan Whiteside peut d’ores et déjà parler en dizaines de millions avec ses potentiels futurs acquéreurs tant sa simple présence peut changer le visage d’une franchise. Et ça, bah c’est déjà pas donné à tout le monde…
Statistiques : 11,5 rebonds et 3,9 contres
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2° (-)
| Draymond Green | Comment passer sous silence les performances de Draymond Green ? Comment oublier un homme capable de défendre sur trois postes, et le plus souvent d’une manière tout simplement parfaite ? Pour preuve, les lignes de stats de Dray sont de vrais digicodes, le stretch-four étant tout simplement partout sur un terrain. Des interceptions, des contres, des rebonds et du trashtalking à foison dans une NBA pourtant aseptisée, le mélange parfait pour en faire l’un des tous meilleurs défenseurs du pays, le meilleur même si l’on oublie que du côté du Texas un homme a déjà pratiquement tué le game en février… On parle beaucoup d’un certain Stephen Curry dans l’attaque des Dubs, mais si son coéquipier est également un atout majeur offensivement à GS, c’est tout autant sa défense qui permet cette saison aux Dubs d’écrire chaque soir un peu plus l’histoire…
Statistiques : 9,7 rebonds, 1,2 contre, 1,4 interception
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1° (-)
| Kawhi Leonard | Que n’a-t-on pas encore pas dit au sujet de la défense de Kawhi Leonard ? Réponse : rien. Et pour ceux qui n’ont pas pu voir samedi la quatrième et dernière rencontre des Spurs face aux Rockets, vous trouverez vos réponses dans les boxscores. 10/25 pour James Harden, ce qui nous amène à de coquets chiffres de 28/70 en quatre matchs face à KL pour le gaucher de Houston, qui n’aura jamais pu trouver la clé pour percer le verrou Kawhi. Le genre de chiffres que l’on retrouve avec plus ou moins tous les franchise players de la Ligue tant le n°2 des Spurs aime annihiler toute tentative de lead de la part d’un adversaire. Unanimement reconnu comme le joueur le plus dur à jouer depuis deux ans, le garçon est une bête au niveau de ses appuis et sa défense est propre comme le crâne de Robert Sacre, plutôt pratique pour aller avec ses bras de deux mètres cinquante de long. Un monstre défensif tout simplement, qui a donc de grandes chances d’aller chercher au mis de mai son deuxième trophée de DPOY consécutif, à même pas 25 ans. Lourd.
Statistiques : 6,7 rebonds, 1,8 interception, 0,9 contre
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