Kemba Walker sort sa brouette XL : game-winner à Indiana, merci d’avoir ouvert la salle

On ne parle pas souvent d’eux, ni de lui d’ailleurs après son mois de janvier torride, mais les Hornets ont avancé quelques mètres de plus dans le cadre de la course aux Playoffs. En même temps, quand t’as Kemba avec toi dans le money-time : ça aide.

Ce n’est pas la première fois et ce sera loin d’être la dernière. Hier soir à Indiana, le meneur de Charlotte a une nouvelle fois été clutch, en lisant parfaitement la défense des Pacers en toute fin de rencontre. Alors que l’affiche ne vendait pas tant de rêve que cela sur le papier, c’est au contraire un match serré et assez fun qui fût proposé dans l’antre de l’Indiana, où de nombreux fans espéraient voir leurs soldats repartir avec la victoire. Un premier succès résidait dans le fait que Rodney Stuckey réalisait son retour parmi les siens, après une longue durée d’absence le vétéran apportait un peu de scoring bien nécessaire dans les rotations de Frank Vogel. Malheureusement, c’est en défense qu’il fallait un petit plus ce vendredi, notamment sur Marvin Williams qui jouait tout à coup comme sa sélection de Draft l’indiquait (25 points et 13 rebonds à 9/13 au tir) et donc Kemba qui offrira lui aussi son petit double-double (22-10) avec une belle cerise sur le gâteau. En effet, si les efforts des Pacers étaient nécessaires et bien réalisés afin d’égaliser, alors que l’équipe d’un George Hill une nouvelle fois ravissant (3/13 au tir) traînait au score pendant longtemps, le dernier push fût raté contre un Walker imprenable sur pick and roll.

Dépassant à merveille ses deux défenseurs, le meneur se retrouvera face à Paul George et lâchera un lay-up main gauche tout en contrôle, de quoi donner un avantage décisif aux siens et un bon coup de marteau dans le BankersLife FieldHouse d’Indianapolis. Paul George tentera bien un tir de l’égalisation, mais bien contesté par Batum celui-ci ricochera sur l’arceau et offrira la gagne aux visiteurs. Une victoire qui permet d’ailleurs à Charlotte de renforcer un peu plus son dossier parmi les équipes à insérer dans les 8 de l’Est pour les Playoffs, alors que le recrutement des Wizards et des Pistons faisaient nettement plus de bruit. Bien évidemment, il reste encore du temps pour que le classement fasse sa tambouille et on a pu voir que la moindre mauvaise série pouvait coûter des ronds cette année, mais quand on voit la régularité déployée par Walker, l’intégration de Courtney Lee et le retour discret mais efficace d’Al Jefferson, on peut commencer à sourire dans le camp de Jojo et ses cigares cubains. Surtout que côté Bulls, une équipe elle aussi à la bataille pour sa propre survie, la défaite à Atlanta n’était pas aussi clutch…

Kemba, Kemba, Kemba. Moins affolant que Lillard ou Curry, moins gourmand que Westbrook ou Lowry, le meneur de Charlotte est tout de même assis à une sacrée table à leurs côtés : lorsqu’on parle des petits les plus clutch sur le circuit.

Source image : NBA League Pass