NBA Top 10 du jour : l’histoire de La Marseillaise, évidemment écrite… pour des Strasbourgeois
Le 01 févr. 2016 à 08:20 par Giovanni Marriette
Nouvelle semaine et on ne change pas une équipe qui gagne, comme les Warriors. On attaque donc direct avec le Top 10 de la nuit en NBA, saupoudré de la petite histoire du jour, qui vous parle aujourd’hui… de La Marseillaise. Let’s go !
Histoire que personne ne soit surpris, rappelons avant toute chose que nous sommes là pour parler de l’hymne national et non de Margarita Louis-Dreyfus, ni d’ailleurs du fameux concours de pétanque annuel ayant lieu chaque année à Marseille.
L’histoire de La Marseillaise prend racine en 1792. La France est à l’époque en pleine révolution et déclare la guerre à l’Autriche, car elle n’a apparemment pas assez de boulot dans ses murs et parce qu’il faut bien se taper avec quelqu’un pour passer le temps. A cette occasion, c’est un certain Rouget de L’Isle qui écrit les six premiers couplets d’un hymne qui servira donc dans un premier temps à motiver L’Armée du Rhin à aller se farcir de l’Autrichien en armure. La Marseillaise est née. Mais pourquoi ce blase d’ailleurs ? Parce qu’un chant révolutionnaire écrit par un Jurassien pour des Alsaciens partant en guerre en Autriche, on cherche toujours le rapport hein… Et bien le rapport le voici : c’est en fait en juillet 1792 que l’Armée marseillaise s’appropria ce chant et l’entonna sur la route de Paris afin d’aller aider les Parisiens à découper des têtes de nobles dans la capitale. Un peu comme si Florian Thauvin montait sur Paname en chantant pour prêter main forte à Zlatan afin d’aller mettre un coup de hache à Fréderic Thiriez, aussi bizarre que cela puisse paraître.
Une ritournelle qui sera élevée au rang de chant national trois ans plus tard, et qui prendra l’appellation d’hymne national en 1879, pour être reprise depuis à l’occasion de chacun ou presque des évènements d’ampleur nationale, que ce soit dans le sport, la politique ou toutes sortes de commémorations. Et si les paroles guerrières et républicaines à souhait du chant de l’ami Rouget divisent forcément, gageons qu’il est parfois bon de se rassembler autour d’un air connu et malgré tout fédérateur, un chant autrement plus sérieux que Les Sardines de Sébastien Patoche ou Bella de Maître Gim’s.
On vous laisse maintenant le soin d’apprendre sur le bout des doigts les sept couplets de notre hymne national. Si vous avez besoin d’une pause on vous laisse aussi le Top 10 de la nuit mais attention, demain c’est interro écrite.
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