MVP Rankings – Semaine 13 : Stephen Curry devient le premier MVP nommé à la mi-janvier

Le 26 janv. 2016 à 19:22 par Bastien Fontanieu

MVP

C’est le grand classement, celui qui crée tous les débats et provoque des guerres de plusieurs mois sur les réseaux sociaux. Les plus fat clients de la NBA se rassemblent dans le MVP Ranking, on décortique le tout pour la semaine à venir.

Cela fait longtemps qu’on n’avait pas vu un joueur dominer autant une régulière, les LeBron de 2012 et Garnett 2004 ouvrant les portes à un nouveau membre de la confrérie des demi-dieux. Il y a dix jours, un semblant de débat tenait encore, lorsque Curry n’avait joué James qu’une seule fois et les Spurs n’étaient pas encore passés sur le menu des Warriors. Aujourd’hui ? Le silence règne, lourd, imposant, implacablement posé sur la table par un Stephen roulant sur la concurrence, ses performances menant une équipe historique vers la démolition de San Antonio et Cleveland. On tient donc à remercier LeBron et Kawhi pour avoir tenu jusqu’au 25 janvier, un beau combat qui est désormais terminé, le ippon de Curry étant désormais validé par l’administration cette semaine. Encore bravo, cette saison fût belle mais le titre de MVP est déjà à Golden State : vous pouvez graver s-t-e-p-h-e-n-c-u-r-r-y dessus.

PlaceJoueurCommentaire

1 (-)

Stephen Curry

Tel un film fortement apprécié en salle, la saison de Stephen Curry montre déjà son générique de fin et personne ne souhaite quitter son siège. Merci LeBron, merci Kawhi, merci Mark Jackson, merci les Celtics, merci OJ Mayo, merci Kenneth Faried, merci les Nets, merci Luke Walton, merci Steve Kerr, merci Draymond Green, merci les autres coéquipiers, merci la NBA tout simplement, et ses fans qui ont assisté à une belle campagne 2015-2016. Il restait encore quelques minuscules espoirs la semaine dernière, la discussion est désormais terminée. Statistiques : 30,3 points, 5,3 rebonds, 6,5 passes et 2,1 interceptions à 51% au tir dont 46% de loin.

2 (-)

Kawhi Leonard

C’était le dernier rempart encore vivant face au monstre ci-dessus, son affrontement avec Curry proposant un potentiel showdown entre phénomène offensif et génie défensif. Le résultat ? Une mixtape signée Stephen à domicile, qui a définitivement rayée les espoirs de Kawhi dans cette course mais ne doit effacer l’énorme boulot réalisé par le nouvel All-Star. Honnêtement, s’il termine second du classement en mai derrière un joueur aussi historique que Curry, ce sera une énorme réussite pour le pilier des Spurs. Sorry LaMarcus. Statistiques : 20 points, 6,8 rebonds, 2,6 passes et 1,9 interception à 50% au tir dont 48% de loin.

3 (-)

Kevin Durant

Comme d’habitude, une place pour le Thunder et cette fois-ci c’est Durant qui prend le spot de Russell. Si les deux garçons offrent des statistiques toujours aussi lourdes à domicile comme à l’extérieur, on a tous dans le viseur ce déplacement d’OKC au Madison Square Garden, avant la réception de James Harden à la maison. Deux occasions en or pour que KD plante la quarantaine face à un paquet de caméras, le genre de phrase qui convient aussi à son meneur mais ne nous trompons pas : en dernière année de contrat, celui qu’on souhaite voir en mode brûlant, c’est Kevin. Statistiques : 26,6 points, 7,5 rebonds, 4,5 passes et 1 interception à 51% au tir dont 38% de loin.

4 (-)

LeBron James

Semaine bien crade pour LeBron, lui qui a certes battu les Nets et Wolves avec ses copains mais a été clairement ciblé dans l’affaire David Blatt, le management de Cleveland affirmant sans trembler du menton que le cyborg n’y était pour rien. Autant on veut bien croire que le Père Noël n’existe pas, que Christophe Colomb voulait découvrir l’Inde et que la Terre est ronde, mais le licenciement de Blatt, non merci. Et plus dur encore, c’est l’image de James qui devrait également en prendre un coup, mais voilà les conséquences à assumer quand on gère le terrain, le banc, le management, les chorégraphies et la balance économique de toute une franchise. Statistiques : 25 points, 7,2 rebonds, 6,3 passes et 1,4 interception à 50% au tir et 29% de loin.

5 (-)

Chris Paul

Quel bonheur ! Quel bonheur, de bosser entouré d’attardés, même si l’apôtre Josh Smith a été prié de quitter Nazareth pour rejoindre Houston la semaine dernière. Obligé de devoir tout gérer pour les Clippers actuellement, le meneur est exceptionnel de régularité et d’efficacité, ce qui permet à Blake Griffin de se remettre tranquillement de sa blessure en costard. Ah, on nous signale dans l’oreillette que c’est une main qui a été fracturée par l’intérieur, en se tapant avec un membre du staff en déplacement. Génial, on va avoir droit à encore plus de Chris Paul autour des 20-10 : si c’est validé avec la gagne, tant mieux. Sinon… Statistiques : 18,6 points, 3,8 rebonds, 9,7 passes et 2,1 interceptions à 45% dont 39% de loin.

6 (-)

Paul George Le roadtrip des Pacers enfin derrière lui, l’ailier va peut-être pouvoir retrouver son mode novembre en défonçant la concurrence, à commencer par les Clippers ce mardi. Davantage tourné vers la distribution et l’entretien de ses jambes fatiguées par une telle reprise après un an d’absence, George s’est permis ce petit break fondamental sans trop y laisser de victoires, ce qui peut rassurer les fans d’Indiana sachant que le bonhomme va forcément vouloir retrouver l’arceau ces prochains jours. Non seulement cela le mettra en confiance, mais sa franchise appréciera aussi, elle qui drague la 8ème place actuellement. Statistiques : 23,7 points, 7,2 rebonds, 3,8 passes et 2 interceptions à 41% au tir dont 38% de loin.

7 (-)

Jimmy Butler Afficher l'image d'origineMoins saignant en attaque et un peu plus discret, bien que ses moyennes restent formidables, Buckets régale pour les Bulls ces derniers temps et permet du coup à des copains comme Taj Gibson et Niko Mirotic de retrouver confiance, tout en offrant à Derrick Rose et Pau Gasol suffisamment d’espaces. On a eu droit à un combo 100% Bulls ce weekend en voyant la franchise gagner à Cleveland puis perdre contre l’équipe B de Miami, mais rien de très étonnant quand on sait ce dont cette équipe est capable en fin de match. Le rendez-vous de la semaine, c’est à Los Angeles puisque Lakers et Clippers auront droit à une double-dose de Jimmy. Statistiques : 22,3 points, 5,3 rebonds, 4,2 passes et 1,7 interception à 45% au tir dont 32% de loin.

8 (++)

DeMarcus Cousins

Absolument injouable sur ce mois de janvier, DMC n’était pas installé solidement dans ce Top 10 car les Kings n’arrivaient pas à enchaîner les victoires. Sauf que ces derniers temps ? Personne ne peut défendre sur la bête et encore moins sur Sacramento, la franchise ayant posé ses valises dans le Top 8 en faisant coucou aux Blazers et Jazz. La bonne nouvelle, c’est que Rudy Gay a mal à l’oeil et on aura donc droit à encore plus de violence dans les peintures de NBA. La mauvaise, c’est pour Mason Plumlee qui le joue ce soir après ses 56 points… et la défaite. Statistiques : 27,6 points, 11,4 rebonds, 2,8 passes et 1,3 interception à 46% au tir dont 35% de loin.

9 (-)

James Harden

Peut-être qu’il lui fallait ça, finalement, au barbu. Une petite blessure de Dwight Howard et le retour de Josh Smith, afin de replonger le numéro 13 dans un mode qu’il connaît bien puisque ce scénario ressemble fortement à celui de la saison dernière. Désormais seul de chez seul et avec pour mission de devoir tout régler de lui-même, Harden devrait donc pousser encore plus les questions autour de ‘Softman’, en enchaînant les victoires ponctuées par des performances de rêve. Le rendez-vous de la semaine ? C’est chez lui, enfin avant chez lui, ce vendredi.  Statistiques : 27,7 points, 6,3 rebonds, 7 passes et 1,5 interception à 43% au tir dont 34% de loin.

10 (-)

DeMar DeRozan

Spot réservé pour la wild-card de folie hebdomadaire. Il fallait bien qu’on applaudisse DeMar pour sa fabuleuse saison et le boulot qu’il réalise au quotidien chez les Raptors, Kyle Lowry ayant reçu le plus grand total de vote et l’envoyant ainsi dans le cinq majeur de la Conférence Est au All-Star Game. Mais si la populace adore le meneur des Dinos, il faut tout de même souligner l’évidence qui devrait être confirmée ce jeudi : DeRozan doit jouer avec les étoiles cette année, point barre.  Statistiques : 23,2 points, 4,5 rebonds, 4,1 passes et 1 interception à 44% au tir dont 32% de loin.

Au revoir Margazole, bonjour l’énorme DeMarcus, la course se resserre et on attendra avec impatience les performances à venir. Du client, du client, du client : on en retrouvera encore la semaine prochaine, dans le MVP Ranking quatorzième édition !

Source image : @CavsNationNet


Tags : mvp
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