Clifford Robinson s’acoquine avec Marie-Jeanne et donne naissance à “Uncle Spliffy”

Le 22 janv. 2016 à 13:38 par David Carroz

Clifford robinson

Riche d’une carrière de 18 saisons en NBA, Clifford Robinson a pas mal roulé sa bosse sur les parquets de la Ligue. Des années bien remplies. Depuis, il a trouvé différents moyens de passer le temps, entre un passage dans une émission de téléréalité (Survivor) ou encore une participation à un match “diplomatique” organisé par Dennis Rodman en Corée du Nord. Mais aujourd’hui, il semble avoir trouvé sa voie, celle qui fera de lui un homme bien occupé dans le futur : la vente de Cannabis.

Non, pas de l’âne de Jamel, mais bien de cette drogue communément surnommée “Marie-Jeanne.” Clifford Robinson a évoqué sa reconversion dans un journal de l’Oregon, état qui autorise depuis 2014 le commerce de cette plante et de ses feuilles chargées en THC. Une aubaine pour Cliff qui peut enfin fumer sans se cacher, lui qui avait été pris plusieurs fois par la patrouille NBA. En 2001 par exemple, lorsqu’il évoluait sous le maillot des Suns. Le soleil cognait telleemnt en Arizona que pour le supporter, un petit pochon de weed dans la poche passait tout seul en cas de coup dur. Bilan : une arrestation pour possession de drogue et conduite en état de défonce. Deuxième acte en 2005, sous les couleurs des Warriors. Contrôlé positif au canna, il prend cinq matchs de suspension. Rebelote en 2006, alors qu’il avait migré vers l’Est. Du côté du New Jersey, on s’emmerde dur donc pour passer le temps, une petite indienne avec ses potes et tout repart. Malheureusement David Stern n’était pas de cet avis puisqu’il suspendra le joueur des Nets pour cinq rencontres alors que sa franchise luttait face au Heat lors des Playoffs. A l’époque, Robinson n’en mène pas large et tente de faire bonne figure, lui qui se voyait poursuivre sa carrière sur un banc de touche ou dans les bureaux d’une organisation.

Je veux continuer dans ce métier – peut-être coach, peut-être dans le front office. Je ne peux pas le faire en continuant de faire des erreurs stupides comme celle-ci. – Clifford Robinson.

Maintenant que sa carrière est derrière lui, il peut laisser de côté la langue de bois et s’exprimer librement sur un sujet qu’il maitrise donc sur le bout des doigts. A tel point que son expertise – mais également sa notoriété – lui permettra d’intervenir au cour d’une conférence sur le cannabis qui se déroulera dans l’Oregon.

C’est une opportunité pour moi de ne plus me cacher et d’en dire un peu plus au gens à mon sujet en dehors du basket. Les gens dans l’Oregon me connaissent en tant que basketteur, mais je veux contrer l’image négative autour du cannabis, la mauvaise perception comme quoi les athlètes et le cannabis ne sont pas compatibles. – Clifford Robinson

Un message qu’Adam Silver mais aussi tous les éducateurs dans le monde doivent apprécier. Mais son témoignage d’expert puisqu’il a su se montrer à son avantage sur les parquets tout en étant ami sur Facebook avec Marie-Jeanne Cannabis fera chaud au cœur d’Al Jefferson ou de Larry Sanders, deux des futurs clients de Clifford Robinson. Un business qui se met doucement en place avec la mise en ligne de son site internet, même si aucun contenu ne vient l’habiller actuellement. Il faut dire que trop défoncé, Cliff n’a pas eu le courage de finir le taf, mais qu’il reprendra plus tard, enfin peut-être après un dernier oinj’. Mais pour lui, hors de question de dévier de sa ligne de conduite : oui, la cohabitation est possible entre sport de haut niveau et détente aromatisée à l’herbe.

Quand vous parlez des mecs qui jouent au niveau professionnel, il y a un paquet de stress physique et mental qui vient avec ça, et d’avoir quelque chose de disponible pour cela qui a un bénéfice sur la santé, je ne vois pas où est le problème pour ma part. – Clifford Robinson.

Blazer un jour, blazed (défoncé) toujours. Tel, pourrait être la devise de la petite entreprise de Clifford Robinson qui n’a pas manqué de faire un clin d’œil à sa carrière NBA puisque l’enseignement portera le nom d’ “Uncle Spliffy”. Pour notre part, nous nous limiterons à ce message d’avertissement lancé par un grand homme : la drogue c’est mal, m’voyez ?

Source : NBC Sports

Source vidéo : Youtube

Source image : www.unclespliffy.com


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