Ben Wallace honoré de s’élever au plafond du Palace d’Auburn Hills : “Big Ben” est enfin à sa place
Le 16 janv. 2016 à 18:31 par Benoît Carlier
En marge de la réception des Golden State Warriors ce soir, les Pistons vont honorer l’une des fiertés de la ville en retirant le maillot de Ben Wallace pour l’éternité. Le principal intéressé n’en peut déjà plus d’attendre.
La nouvelle était tombée fin octobre sous nos applaudissements les plus sincères et le grand jour est enfin arrivé. Le numéro 3 de « Big Ben » va donc rejoindre Isiah Thomas, Bill Laimbeer ou encore Bob Lanier au plafond de la légendaire arène des Pistons, ce soir. À quelques heures de la cérémonie, Ben Wallace exprimait sa fierté d’être ainsi reconnu par la franchise qu’il a côtoyée de 2000 à 2006, puis de 2009 à 2012.
« Tous les fans vont regarder au plafond quand ce maillot va être retiré. Ils veulent savoir comment ces numéros se sont retrouvés là. Je suis très touché et honoré d’être l’une de ces personnes qui, dans 20 ou 30 ans, quand quelqu’un verra mon maillot se demandera, ‘Qui c’était ? Quelle est son histoire ?’. J’espère alors que quelqu’un s’en souviendra pour pouvoir la raconter à ce fan. »
Sacré meilleur défenseur de la ligue en 2002, 2003, 2005 et 2006, Ben Wallace est loin d’avoir une histoire banale. Non-drafté à la fin de son cursus universitaire, il est finalement signé par les Washington Bullets en 1996 mais cire le banc toute la saison. Son arrivée dans le Michigan va tout changer en 2000 et il participera à l’épopée de 2004 aux côtés de Chauncey Billups et Rasheed Wallace notamment. Deux fois meilleur rebondeur et une fois meilleur contreur de la Ligue, ses statistiques en carrière peinent à retranscrire son apport sur un parquet avec 5,7 points, 9,6 boards et 2 blocks de moyenne par match. Pourtant, c’est tout sauf un hasard s’il est le premier de cette génération sacrée championne NBA à être célébré au Palace, prouvant l’héritage qu’il a laissé derrière lui dans cette franchise de Detroit. Une équipe avec laquelle il reste forcément connecté et dont il continue de suivre les résultats sur son canapé.
« Je regarde du basket de temps en temps. J’ai toujours l’impression que je peux sauter et dunker comme Andre Drummond mais ça n’arrivera pas. Je jette un coup d’œil à l’équipe de temps à autre. Je pense qu’ils sont sur la bonne voie. Ils ont un bon groupe de jeunes joueurs. »
Dans un mois, Chauncey Billups recevra le même traitement avec son numéro 1. En attendant, ce sont Reggie Jackson et Stanley Johnson qui prennent soin de représenter le mieux possible les numéros de ces deux légendes locales jusqu’à la fin de la saison.
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Source : NBC Sports
Source image : AMANN pour TrashTalk