Top 5 du jour : Jean-Luc Lahaye, ce jongleur magnifique entre modestie, star-system et bogossitude
Le 23 déc. 2015 à 07:36 par Giovanni Marriette
Si seulement quatre matchs avaient lieu cette nuit, on vous fait quand même le plaisir de vous conter ce matin l’histoire d’un homme exceptionnel, un homme au top du swag et de la hype depuis plus de trente ans. Enfin, selon lui.
L’histoire de Jean-Luc Lahaye commence dès sa naissance et on apprend d’ailleurs direct à connaître le personnage puisqu’il aime ainsi entretenir la légende sur le jour de sa création. Le 23 décembre on est d’accord, mais si nombre de ses biographies nous donnent l’année 1952 comme berceau de sa vie, lui préfère parler de 1958 pour rester jeune un peu plus longtemps. Sacré Lulu ! Après une enfance difficile qui le verra squatter les bancs de la DDASS, ces années compliquées le verront commettre quelques petits délits qui lui vaudront de passer six mois à Fresnes en 1976. Des délits en tout cas beaucoup moins graves que sa décision de se mettre à la chanson quelques années plus tard…
Car c’est bien sa carrière de chanteur qui va mettre Jean-Luc sur le devant de la scène, notre ami devenant rapidement une star en France grâce à ses tubes Papa Chanteur ou encore Femmes que j’aime. Une idole est née, un genre de Patrick Bruel mais en nul, qui a le plaisir de voir les femmes transpirer de bonheur lors de ses concerts en le voyant se caresser son fute en cuir au niveau des parties génitales. Et si Carlos Valderrama en son temps ou encore Sasha Vujacic récemment ont tous deux été pris la main dans le sac, Lulu Lahaye en fera lui son fonds de commerce. Et avec 10 millions de disques vendus en carrière, on peut donc arguer que 1) sa carrière de chanteur est une réussite et 2) les goûts musicaux des Français sont parfois étranges. Le Jean-Luc des années 80 est en tout cas en haut de l’affiche et son émission Lahaye d’honneur (mélange entre spectacle de variété et push sur des œuvres caritatives) est là pour l’asseoir un peu plus parmi les stars de l’époque.
Sauf que le star-system a ses défauts et Lulu va se prendre les pieds dans le tapis bien comme il faut. Inquiété à deux reprises par la justice pour aimer un peu trop les (très) jeunes filles, notre re-sta du jour va se construire une réputation glauque à souhait et ça n’est pas sa prestation “Georges Cloonesque” dans Star 80 qui va le remettre en haut de l’affiche. Jean-Luc est aujourd’hui un vieux chanteur avec des goûts très contestables, un homme qui parle de “don de Dieu” quand on évoque son organe (sa voix hein, bande de petits coquins), qui se compare à Coluche en tant qu’acteur et “qui n’aime pas mettre sa bouche là où d’autres l’ont mise”, ce qui ne l’a sûrement pas toujours dérangé… ‘Fin bref, en une vingtaine d’années, notre ami sera donc passé du “presque gendre idéal” à un mec has-been et égocentrique, ce qui prouve une fois de plus qu’il ne fait parfois pas bon être connu…
Double cadeau donc pour commencer cette journée puisqu’on vous offre, en plus de votre Top quotidien, le fabuleux déhanché de Jean-Luc, tout de cuir et de sexe. Bon app’.
Votre Top 5 du jour :
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