Top 10 du jour : Edith Piaf, une “môme” emportée par la foule mais surtout par la morphine

On ne change pas une équipe qui gagne et c’est donc avec plaisir que l’on vous retrouve ce matin avec l’habituel Top 10 du jour, servi par Pierre Bellemare et toute sa clique de chercheurs. Focus aujourd’hui sur une petite bonne femme encore plus minuscule que Muggsy Bogues, mais aux cordes vocales sûrement plus développées.

Le 19 décembre 1915 naissait à Paris une certaine Édith Gassion, “la môme Piaf” pour les intimes du fait d’un corps tout chétif faisant penser à un Tayshaun moineau. Parmi les plus grandes artistes que la France ait compté, la demoiselle nous laisse aujourd’hui le souvenir d’une chanteuse à la voix magique, aussi connue pour ses multiples succès que pour une vie jalonnée de psychoses ou autres souffrances morales. Le tout accru par de graves soucis de santé (polyarthrite) et la fin tragique de son histoire d’amour avec Marcel Cerdan, qui n’est donc pas qu’une salle de basket de la région parisienne. Ses plus grandes réussites ? Vous les connaissez toutes : Les trois cloches (rien à voir avec les Three Amigos cependant), La Vie en Derrick Rose, La foule, L’hymne à l’amour, L’homme à la moto, Mon manège à moi, Milord, Non, je ne regrette rien… Des dizaines de refrains connus et reconnus par tous, qui font aujourd’hui de la miss une institution de la chanson française, au contraire de K-Maro ou Tribal King.

Incarnée au cinéma par une Marion Cotillard peut-être plus à l’aise dans cet exercice que pour feindre la mort dans un blockbuster cain-ri, gageons également qu’Édith Piaf aura également défrayé la chronique de par une vie affective et sexuelle dissolues. Comme dirait Bernard, Pascal et Didier, “cela ne nouuus regarde pas” mais il est quand même à noter que la Môme aura été une espèce de Paris Hilton avant l’heure en collectionnant les mecs (Yves Montand, George Moustaki, Marlon Brando…) mais aussi les femmes selon la rumeur lancée par les ancêtres de TMZ. Ça n’est d’ailleurs qu’avec son Marcel chéri qu’elle trouvera le véritable amour, un amour dont elle mourra plus où moins le 10 octobre 63, bien aidée il est vrai par une insuffisance hépatique et une excès de morphine.

Quoiqu’il en soit, Édith Piaf reste à ce jour l’une des artistes “historiques” de notre pays et ses chansons sont reprises en cœur dans le monde entier, à la manière d’une Mireille Mathieu, d’une Nana Mouskouri mais pas d’un Maître Gim’s. Et comme on est tout gentil en ce début de week-end, on vous fait don ci-dessous d’une petite ritournelle. Avant de passer bien sûr au Top 10 du jour, qui passe finalement méga-bien avec Edith en fond sonore. Essai à l’appui.

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