Top 10 du jour : le naufrage de l’Erika, quand même beaucoup plus grave que celui de Kobe

Le 12 déc. 2015 à 07:57 par Giovanni Marriette

Top 10, Top 5

On est parti pour le Top 10 du jour et sa petite histoire, qui retrace aujourd’hui l’une des catastrophes les plus marquantes de l’ère moderne en France. Si le naufrage de Kobe Bryant fait mal à votre petit cœur, celui du pétrolier l’Erika en 1999 se place un peu plus haut dans le “naufrage game”…

Nous sommes donc le 12 décembre 1999. Et si John Salmons fête ses 20 ans avec ses cousins en évitant les nasses à poissons dans le nord de l’Écosse, le fait divers le plus important – et le plus grave – se déroule au large de la Bretagne. L’Erika, pétrolier qui n’a rien d’une Princess, transporte pour la société Total environ 30 000 tonnes de fioul pour un voyage qui doit l’emmener vers l’Italie. Sauf que sa coque est au moins aussi pourrie que les genoux de Greg Oden et aux alentours de 6h du mat’, le capitaine lance un signal de détresse…

Suite peut-être à un mini-tsunami causé par un plongeon de Glen Davis de l’autre côté de l’Atlantique, des vagues de plus de six mètres font se fissurer la fameuse coque et tout l’équipage est obligé d’abandonner la future épave. Une épave qui prendra le temps de déverser tout son matos dans l’Océan, polluant ainsi plus de 400 kilomètres de plages bretonnes et vendéennes et condamnant au passage des milliers de poissons et d’oiseaux, donnant lieu à des images assez insoutenables pour ceux qui s’en rappellent encore… 13 ans plus tard, Total sera définitivement condamné, tout comme l’armateur, la société exploitante, et celle qui avait délivré un certificat de navigabilité à l’Erika.

Un souvenir douloureux pour tous les habitants de la côte et pour tous les gens qui ont un cœur, que l’on essaie donc de vous faire oublier avec ce petit Top 10 matinal. Ça ramènera pas les mouettes hein, mais on peut au moins y voir voler deux trois oiseaux et c’est déjà pas mal.

Source image : @artkor7

Source vidéo : youtube.com


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