22, v’là les Warriors : Curry et sa bande se débarrassent des Nets, merci d’être venu jouer !
Le 07 déc. 2015 à 03:04 par Bastien Fontanieu
Nouveau match en déplacement, nouveau challenge à relever, nouvelle victoire pour Golden State. Hier soir à Brooklyn, on a cru avoir droit à une intéressante fin de rencontre, avant que l’autre fou au poignet divin ne prenne feu : score final, 114-98.
Les Français aiment le pain. Le soleil se lève à l’Est. Deux et deux font quatre. Les Warriors trouvent un moyen de remporter chaque match. Voilà où nous en sommes aujourd’hui, quand on voit le jeu proposé par la bande à Luke Walton, elle qui n’était pourtant pas au top de sa forme après un gros effort la veille du côté de Toronto. L’avion qui décolle tard, quelques heures de sommeil entre 20 interviews, l’obligation de devoir se préparer pour jouer Brooklyn et surtout des Nets qui voulaient eux aussi leur place du bon côté de l’histoire, il y en avait des motifs pouvant justifier une potentielle défaite, leur première cette saison. Mais non, non et encore non. Non, même avec des hôtes possédant cinq points d’avance à trois minutes de la fin du troisième quart, derrière un Thaddeus Young divin (25 points et 14 rebonds) et un Stephen Curry discret, les Warriors ont trouvé le déclic. Ils ont commencé par resserrer leur défense, en demandant à des morts de faim de faire le boulot. Ils ont une nouvelle fois compté sur Draymond Green, sublime d’énergie et de polyvalence (22-9-7 hier soir à 7/10 au tir…), pour remonter le moral des troupes et installer le mode Playoffs de son équipe. Lionel Hollins et ses hommes ont commencé à cafouiller leur basket, les paniers sont devenus précieux, et puis… comme trop souvent depuis ce début de saison, le numéro 30 a pris feu.
Pourtant, c’est peu dire si Brooklyn avait fait du bon boulot en première mi-temps, forçant Curry à traîner des pieds et à sortir des passes un peu bêtes, même sur remise en jeu. Bête et Curry ? Deux termes souvent liés mais davantage pour le côté animalier plutôt que stupide du bonhomme, Stephen bouffant ses proies en gardant ce sourire d’ange au quotidien. Hier soir, dans cette fin de troisième quart assez folle, le MVP en titre a trouvé son rythme et le Barclays Center s’est transformé en salle de bain privée, comme tant d’autres arènes en NBA cette année. Bombe sur bombe, caviar sur caviar, le garçon joue avec 5 coups d’avance et la concurrence tente de s’adapter tout en évitant de se faire humilier (16 de ses 28 points dans le troisième quart). Shane Larkin, aux premières loges pour assister au torrent de feu, est actuellement en PLS dans le local à ballons des Nets. Que peut-il faire, en même temps ? Car même avec ces 5 petits points d’avance en fin de troisième quart, la vague bleue et jaune s’abattra sur Brooklyn à une vitesse folle, l’écart passant de -5 à +17 en… 8 minutes. Un énorme 36 à 14 sur cette courte période, lancée par Stephen et surtout prolongée par un banc en confiance, lui qui avait clairement fait froncer des sourcils la veille au Canada. En l’espace de quelques minutes, un match serré se transforme en leçon, la réalité reprend ses droits et les Warriors s’imposent sans forcer, 114-98.
La série est donc toujours en vie, et les Pacers seront désormais les prochains à tenter d’arrêter la machine infernale. Si Paul George semble en grande forme en ce moment, il devra affronter une équipe probablement propriétaire d’un futur nouveau record all-time : en commençant leur campagne 12-0 à l’extérieur, ces Dubs ont égalé le meilleur départ de l’histoire hors de leurs terres. Bon courage Indiana, bon courage…
Source image : Twitter – @KNBR