Ryan Hollins rejoint les Wizards : 8ème franchise en 8 ans, on attend encore à Châteauroux
Le 30 nov. 2015 à 15:06 par Bastien Fontanieu
On ne vous parle pas de l’acquisition du siècle, mais pour une équipe qui n’arrive à rien en ce moment toute valeur ajoutée se célèbre avec les bras en V. La Maison-Blanche va pouvoir compter sur un garde du corps supplémentaire, intelligent qui plus est.
On ne compte plus les barfights, fautes techniques, provocations et autres fautes flagrantes présentes sur le CV de Ryan, à ne pas confondre avec le coach des Nets. Du jeu à l’ancienne, bien dur, un client qui boxe au rebond et les gencives de ses adversaires, voilà ce que ce cher Hollins a apporté au quotidien, dans toutes les franchises qui ont ouvert leurs portes. Toutes ? Huit, pour être précis. Les Bobcats, Mavs, Wolves, Cavs, Celtics, Clippers, Kings et désormais Wizards selon Yahoo Sports, sachant que Ryan pensait faire le roster des Grizzlies mais le camp d’entraînement fût non-concluant et les loubards présents à Memphis étaient déjà assez nombreux. Pas grave pour ce routard de la NBA qui enchaîne donc avec une nouvelle adresse sur son compte AirBnB, elle qui demande justement de l’énergie et un peu de taille, surtout quand on voit ses résultats récents.
Les hommes de Randy Wittman sont en effet au bord de l’implosion avec quatre défaites de suite dont la dernière au buzzer, un groupe qui ne s’entend plus avec son coach et des rotations critiquées de droite comme de gauche. Voilà l’environnement dans lequel Ryan tentera de s’intégrer, un jeu d’enfant pour cet emmerdeur de première qui adore utiliser des petites techniques de vétéran pour frustrer son adversaire. Des fois, Hollins dépasse la limite et slide avec l’illégal, mais il s’en sort généralement bien grâce à son activité et une fée qui le suit en permanence. Le genre d’ancien dont chaque équipe a besoin, surtout les Wizards actuellement puisque Marcin Gortat a affirmé qu’il ne prenait même plus de plaisir à jouer et Nene a enfin affirmé récemment qu’il faisait semblant de jouer au basket depuis deux ans. Parfait pour le nouveau, qui pourra donc pousser ses nouveaux copains au practice et essaiera de faire une Mario Chalmers en lançant la saison de sa nouvelle franchise.
Près de 4 points, 2 rebonds et 3 mandales par match en carrière, mais pour répondre à la question de certains : oui, on peut survivre en NBA quand on a de la taille et de l’énergie à revendre. La bise à Kenneth Faried.
Source : Yahoo Sports
Source image : FoxSports.com